24 décembre, 2017

Cadeaux de Noël !


Mon épouse qui est très prévoyante me demande toujours six semaines avant Noël ce que je voudrais comme cadeau. Et moi, je ne sais jamais ! J'ai pas d'idée. Il faut dire que je suis le mec frugal qui se contente de peu. Une table en terrasse, un double express, mes JPS, un bon livre ou de la compagnie et je suis heureux. C'est vous dire si je suis un gros ascète ! Pour paraphraser mon confrère blogueur FDP de la mode, je suis carrément même un gros Jean Moulin de l'ascèse et de la frugalité. Je suis le mec qui n'a besoin de rien !

Ce qui agace évidemment mon épouse qui aime bien prévoir et se retrouve fort déconfite quand elle n'a rien à m'offrir. Mais moi, étant frugal; je m'en fous. Les idées, je les ai après Noël ! Enfin, là l'idée je l'ai eue aujourd'hui puisque je lui ai dit que je voudrais bien un squelette. Comme elle me connait, elle ne m'a même pas demandé pourquoi, ni ce que j'allais en faire. Je veux un squelette, c'est tout ! Évidemment, je sais ce que je vais en faire, même que je vous montrerais et que vous trouverez cela super chouette, rigolo et malin. Vous vous direz que je suis vraiment un gros Jean Moulin de la farce si tant est que l'on puisse associer le nom de ce résistant au terme de farce ! 

Mes cadeaux, je les ai eus hier. Comme d'habitude, j'avais besoin de prendre l'air, ce qui pour moi consiste à retrouver vite fait une table de café, un livre ou des gens et mes clopes. J'ai donc pris ma voiture pour aller vers ma brasserie favorite. J'y inviterai bien le Touffier à déjeuner mais pour le bouger lui, c'est un enfer. J'y inviterai le Gringeot qui est un vieux mobile puisqu'il a toujours une de ses Harley prête.

Je retrouve un gars sympa, un gestionnaire de fortune avec qui justement on ne parle jamais de gestion de fortune mais de tout un tas de trucs passionnants. Je traine et je me dis qu'il serait peut-être temps de rentrer. Aussitôt dit, aussitôt fait. Et hop me revoilà dans mon auto à faire le chemin inverse en passant par une petite route qui traverse un bois. Et là, y'a un stop que personne ne respecte puisqu'il protège une route d'où personne ne vient jamais. En plus, comme on a une super visibilité, on ralentit, on voit qu'il n'y a rien à deux-cents mètres et on accélère. Or, le stop comme son nom l'indique nécessite un arrêt total. Bref, je suis un putain de contrevenant, un outlaw.  Carrément un gros Jean Moulin de la contravention.

Comme d'habitude et comme tout le monde, je ne le marque pas et là, paf ! Planquée dans une encoignure, une bagnole de poulets. Une Kangoo sérigraphiée. Comme il fait nuit, moi je trace et je me dis que le temps qu'ils fassent demi-tour, je serai déjà loin.  Je me dis même que peut-être qu'ils jouaient à la belote en buvant des bières dans le Kangoo. C'était sans compter sur le dieu des flics qui se manifeste devant moi sous la forme d'une vieille Citroën qui se traine à trente à l'heure et que je ne peux pas doubler vu l’étroitesse de la route. Sinon j'aurais tracé comme un grand, l'air de rien. Oui, c'est mal, je suis une racaille. Mais bon comme on dit, pas vu, pas pris.

Et hop, gyrophare en marche et qu'ils me collent au cul. Là, à moins d'être sourd et aveugle, pas moyen de les ignorer. Et je n'ai même pas un pote armé sur le siège passager pour leur tirer dessus ! Non, je plaisante bien sur ! N'allez pas imaginer n'importe quoi ! Non mais oh.

Je me gare, je descends, et un des flics me dit d'attendre dans mon véhicule, ce que je ne fais pas vu que je ne suis pas américain et que je ne vais pas attendre les mains sur le volant comme dans un film. Comme il fait une tête de moins que moi et sans doute la moitié de mon poids, il ne me dit rien. C'est alors son chef qui me demande le permis et les papiers du véhicule. J'ai le permis sur moi mais pas les papiers que je conserve chez moi même si c'est pas bien vu qu'il faut les avoir dans le véhicule

Le mec prend alors mon permis et demande un tas de truc à je ne sais pas qui, dès fois que je serais la réincarnation de Mesrine ou que je conduise sans permis. Mais bon, tout est ok.  Il me demande alors si je sais pourquoi il m'a arrêté et je lui réponds que oui, c'est parce que j'ai confondu le stop avec un laisser le passage. Il me demande si je prends souvent cette route et je lui réponds que oui et que c'est pour cela que, comme tout le monde, je ne respecte pas le stop, vu qu'il ne sert à rien. Je lui dis que comme tout le monde, je me contente de ralentir. Et là, alors que je m'attends à une admonestation, le voilà qui me rend mon permis et me dit que ça va pour cette fois. Je l'ai remercié et lui ai souhaité un joyeux Noël aussi. Ils devaient avoir des ordres du maire, dans le genre d'inspirer la peur du gendarme sans pour autant trop faire chier les gens. C'est sur que maintenant, ce putain de stop je le respecterai. Même s'il ne sert à rien !!!

Ceci dit vu que j'étais un peu énervé, peut-être que j'aurais fini en garde à vue ce soir là parce que je n'avais pas envie de jouer le gentil mouton. Je n'en sais rien puisque je n'ai rien eu. Je pensais à notre premier ministre et  son vol à 350 000 euros et je me disais que j'en avais un peu raz le cul d'être un connard de citoyen. En plus, m'étant toujours défini comme anarchiste de droite, j'aime pas la maréchaussée. Je ne me sens pas au dessus des lois, je ne suis pas sociopathe mais bon, j'aime pas l'état et ses milices.

Ça ne m’empêche pas d'avoir des flics dans ma clientèle, qui sont très sympas. Déjà parce qu'il y a un biais de recrutement et que le flic qui me consulte est forcément un peu à part. Et enfin, parce que ma clientèle c'est sacré et que flic ou pas, je les défends toujours. J'aurais pu recevoir Jack l'éventreur, je lui aurais trouvé des excuses. Je suis un affectif, j'ai besoin d'aimer les gens pour les aider. Je suis un gros Jean Moulin de l'affection !

Je repars doucement et là, peut être cent mètres plus loin, deux cons de chevreuils traversent devant moi. Si rapidement que j'en heurte un. Et pourtant, je ne roulais pas vite ! Il tape dans le parce-choc il rebondit sur la route, roule sur lui même et hop, dans le faisceau de mes phares, le voilà qui se remet droit et repart au galop. Putain, c'est solide un chevreuil ! Je e dis que tant mieux, il n'est pas mort mais je me demande ce qu'a ma bagnole. Et dix minutes après, de retour chez moi, je me gare, je descend pantelant, m'attendant à voir des dégâts et que dalle ! Pas un pet, pas une égratignure, ma caisse n'a rien !

Voilà, j'ai eu mes cadeaux. Je n'ai pas respecté un stop et je m'en tire sans prune ni retrait de points. Puis, je tape un chevreuil et que dalle. Lui, il est toujours en vie et je n'ai même pas un phare cassé.

Merci à mon ange gardien et bien sur, joyeux Noël à tous les flics qui me liront et au chevreuils aussi.

Bon je vous quitte, il y a des tas de gens chez moi, il serait peut-être temps que j'aille les saluer. Je crois qu'on reçoit.

Joyeux Noël !







C'est Noël alors je vous souhaite un très joyeux Noël ! Déjà plutôt que des bonnes fêtes, je vous souhaite carrément un joyeux Noël. Il fallait oser non ? 

Et puis, plutôt qu'un sapin, je vous propose comme illustration une crèche de Noël vu que cela semble être de nos jours le truc le plus insoumis qui existe que d'afficher cela ! Et merde à la laïcité vu qu'ici je suis chez moi et que j'y fais ce que je veux !

Une pensée pour le Touffier qui passe Noël tout seul ! Quand j'ai su cela; évidemment je l'ai invité, surtout qu'un gynéco est toujours un joyeux convive vu qu'il a plein de blagues à raconter. Mais que dalle, il a préféré rester tout seul chez lui avec son pâté Henaff et ses biscottes. Tant pis pour lui ! 

Parce qu'on dit toujours : ah les pauvres petits vieux, tout seuls ! Mais bon, y'a des vieux qui veulent rien faire, même qu'il faudrait une grue pour les bouger. Alors mes pensées vont uniquement vers les solitaires qui auraient aimé ne pas l'être en ce soir si spécial. Que les autres aillent se faire voir !


18 décembre, 2017

C'est encore moi !


Juste pour vous dire que je déteste vraiment écrire sur cette merde de PC. Pourtant, il est tout neuf et doté d'une super carte graphique dont je ne ferais rien vu que je ne joue pas. Mais bon, quitte à acheter du matis neuf, je n'allais pas faire l'emplette d'un truc tout naze. 

Vivement que je vende ma Jaguar pour que je puisse me racheter un Imac ! Comme j'aimais son écran géant et son clavier confortable avec ses petites touches souples et douces aux doigts ! Et son OS ! Tout simplement merveilleux de simplicité, fait pour moi dont les compétences en informatique sont largement moins affutées que celles d'une secrétaire moyenne. Je pleure mon Imac cassé. Je le vois, il est là pas très loin, se couvrant de poussière, à côté de son petit frère doté d'un écran de 21 pouces, mon premier Imac. Faudrait que je les vendre d'ailleurs. Je suis sur que deux vieux Imac peuvent intéresser quelqu'un, même cassés. Moi je ne vais pas en faire grand chose et ma femme finira par les jeter. Déjà que je lui impose tous mes vieux PC avec leurs écrans VGA. J'aime pas jeter, je suis comme ça.

Bon si quelqu'un est intéressé par une Jaguar XJ40 avec 43 000 kilomètres, qu'il m'écrive. Je la cède pour la somme de cinq-mille euros, ce qui convenez-en n'est rien du tout pour rouler dans du cuir connolly au son envoutant du six cylindres en ligne de 3,6 litres.

J'ai bien tenté de la fourguer au Gringeot qui m'a répondu que c'était une bagnole de "pédé d’anglais" et que lui, il resterait toujours Renault. Bon, c'est vrai qu'à notre époque, ce genre de réflexions ne passe plus. Mais le Gringeot aura soixante ans dans deux ans et à son époque on ne faisait pas Erasmus. On roulait français, mon mangeait français et on allait en vacances chez mémé dans le Poitou ! La Costa-Brava relevait déjà du rêve et aller à New-York de la Science-Fiction.

J'ai aussi tenté de la refourguer au Touffier qui est un chirurgien de province très très riche mais il n'en veut pas non plus. Il est tellement simple et modeste qu'il ne s'imagine pas conduisant un paquebot pareil. Alors il roule dans une daube sans nom. Mais chacun ses goûts même si cela me fait bien chier. C'est vrai que pour lui, cinq-mille euros c'est comme pour moi cinquante euros. Putain, il aurait pu me rendre service et m'en débarrasser. Surtout qu'il y a une batteri eneuve et un carnet d'entretien à jour. Il aurait pu se dire qu'il ne s'en servirait pas mais qu'en l'achetant il contribuerait à me faire acheter un Imac et de ce fait à la vie de ce blog ! C'était une bien noble cause ! Mais que dalle ! Depuis, chaque fois que je peux dire du mal des médecins libéraux, je le fais. Ça lui apprendra à refuser mon offre !

Bon, c'est pas tout, je vais diner. Je reviendrai c'est promis !

Ben oui, me revoilou vraiment !


C'est dingue, c'est une drogue. Dès que je suis ici, je ne m'arrêterai plus d'écrire. Récemment, une patiente me demandait comment on parvenait à sortir de la procrastination. Si seulement je le savais, lui ai-je dit ! J'ai toujours un mal fou à me mettre en route mais une fois que je suis parti, rien ne m'arrête plus.

Alors voilà; j'ai validé tous les commentaires. Ils étaient positifs et sympathiques à 99% ! Bon comme toujours, il y a quelques grincheux, quelques peine-à-jouir et autre pisse-vinaigre qui prennent pour argent comptant tout ce que j'écris. Ceux là, zou, je les lourde parce que je ne veux voir que des commentaires satisfaits sur mon blog. Ici c'est chez moi, et j'y règne comme un patron de rade, les emmerdeurs je les lourde. Non mais !

J'ai eu beaucoup de demandes de contacts que je n'avais pas validées. J'en suis désolé. J'ai honte. Sachez que pour m'écrire, c'est toujours :

PA6712@yahoo.fr

Paix aux hommes de bonne volonté et que les fâcheux aillent se faire foutre. Moi quand je n'aime pas ce que quelqu'un écrit, je ne le lis plus et je n'attends pas de lui qu'il écrive selon mes directives. Non mais !



Coucou me revoilou !


Quel titre idiot pour mon grand retour sur mon cher blog. Mais bon, je n'étais pas plus inspiré que cela. Ça fera l'affaire. Tant pis si ça fait débile.

Tout d'abord, merci aux nombreux messages que jrai reçus de la part de mes chers lecteurs. On se demandait pourquoi j'avais disparu. On m'a cru malade, mort ou pire, lassé de l'écriture. Rien de tout cela n'est vrai. Je n'étais pas malade et encore moins mort. Je n'étais pas non plus lassé de l'écriture. J'étais ailleurs.

Où me demanderez vous; sachant que je déteste les voyages et que rien ne me plait plus que de rester au même endroit à faire toujours les mêmes choses ? J'étais nulle part. J'étais juste chez moi comme à mon habitude. J'aurais pu écrire des centaines d'articles si j'avais voulu.

Si j'étais un esprit chagrin prompt à l'hystérie, je pourrais vous dire que cette année 2017 ayant vu le décès de ma belle-mère puis de mon père, n'était pas propice à l'écriture et que je me terrais quelque part pour éponger mon chagrin. Rien ne serait plus faux. Si j'ai eu de la peine, celle-ci ne m'a pas empêché de faire face à mes obligations quelles qu'elles soient. Quand on approche des quatre-vingt dix printemps, rien n'est plus normal de tirer sa révérence.

Ma belle mère, avec qui je m'entendais très bien, l'a fait doucement sans un bruit, comme une chandelle qui s'éteint. Une fracture du col du fémur et elle a plongé dans ce que l'on nomme le syndrome de glissement si courant chez les personnes âgées. Elle n'a plus voulu vivre. Boire et manger relevait de l'exploit. Quelques semaines après elle s'éteignait doucement sur son île tant aimée chez elle. Ce qui est une sacrée belle mort finalement.

Quand a mon père, lui qui redoutait une mort atroce dans un hôpital, intubé de partout, il est parti soudainement suite à une crise cardiaque. Je l'ai vu le lundi soir. Je le trouvais faiblard mais il m'a répondu que non, qu'il avait jardiné et avait du faire un faux mouvement. J'ai proposé d'appeler les pompiers ou à défaut son médecin, qui se trouve être aussi un pote à moi. Il n'a pas voulu. Je lui ai dit qu'au moment de se coucher, il pourrait m'appeler. Ce qu'il a fait vers minuit vu qu'il était aussi couche-tard que moi. Sa voix était plus claire que dans la soirée et il m'a assuré que tout allait nettement mieux. Je l'ai cru et il est décédé dans la nuit. Un fort jolie mort aussi. Mourir dans son sommeil; que peut-on rêver de mieux ?

Bien sur que j'ai été triste aussi. Parce qu'il s'agissait de mon père et puis parce que lui et moi étions fort bons amis. Il se définissait de lui même comme "anarchiste de droite" et bien qu'il ait eu une vie honorable j'ai rarement vu quelqu'un mépriser autant l'autorité sous toutes ses formes. Je vous raconterai un jour, son arrestation par la police, une fois encore qu'il roulait sans ceinture de sécurité. Dans tous les cas, jusqu'à la fin, il a eu toute sa tête, tous ses réflexes, des amis et de l'argent. Bref, il a toujours eu la baraka.

Troisième décès intervenu pas plus tard qu'hier puisque mon vieux maître, le docteur C est décédé. J'ai aussi eu beaucoup de peine car plus qu'un médecin comme les facultés en produisent à la chaine, c'était un vieux savant comme on n'en fait plus. Comme tous les gens vraiment brillants, il allait gentillesse, simplicité, authenticité à des compétences impressionnantes. Je ferai un éloge funèbre rien que pour lui rendre hommage ; il le méritait bien. 

Et puis, le douze janvier dernier, en 2017; j'ai eu cinquante ans et cela m'a foutu un coup. Pour quelqu'un qui comme moi, ne fête plus ses anniversaires depuis l'âge de vingt-neuf ans, en avoir cinquante est terrible. On pourra m'objecter n'importe quoi, je sais maintenant que j'ai parcouru bien plus que le temps qui m'est imparti et ce, d'autant plus que je n'ai pas cessé de fumer. De toute manière, cancer ou Alzheimer, je ne saurais choisir ! Étant né vieux, je n'ai bien sur pas l'impression d'avoir vieilli. Je sais que vieillir n'est pas quelque chose qui m'arrivera, du moins intellectuellement. Je vois autour de moi, la plupart de mes amis se muer en "vieux cons" mais pas moi. Je reste frais comme un gardon.

Tout ceci est fort triste mais c'est la vie et cela n'explique ni n'excuse en rien ma longue absence. En fait et j'ai presque honte de le dire, si j'ai été absent si longtemps c'est la faute d'Apple.  D'abord mon Imac a rendu l'âme. Âgé d'à peine sept ans, voici qu'un jour, il s'est allum en gris. Je l'ai vite apporté dans un Apple Store où l'on m'a expliqué qu'il était trop vieux pour qu'on le prenne en charge. Par la suite, un autre spécialiste m'a dit qu'il était fini, kaput.

Comme je suis colérique et parfois vindicatif, je me suis juré que plus jamais je n'aurais de Imac, que c'était de la merde et qu'un bon PC ferait dorénavant l'affaire.  Aussitôt dit, aussitôt fait et j'ai acheté un portable ASUS qui m'a déplu immédiatement. Je déteste taper sur un portable. Je déteste son écran ridiculement petit de quinze pouces alors que j'étais habitué à mes vingt-sept pouces. Bref, la colère étant mauvaise conseillère, j'ai acheté ce que je n'ai jamais aimé. C'est pourquoi je suis moisn venu, pour de bêtes raisons technique, simplement parce que mes gros doigts ne se font pas aux clavier de mon portable et que mes yeux ne s'habituent pas à cet écran ridiculement petit.

Apple encore. J'ai aussi un Ipad Air. Et c'est je crois l'outil le plus chronophage qui existe. Tandis qu'avant j'étais obligé de venir à mon bureau pour aller sur internet, j'ai maintenant toujours ma putain de tablette en main. Même mon épouse en marre et juge que je suis devenu un vrai crétin. Je surfe de ma tablette, collé dans mon canapé et je joue même a des jeux bêtes. La tablette est la plaie du genre humain. Tant et si bien que je ne venais plus m'asseoir à mon bureau devant mon PC que je déteste.

J'aurais pu racheter un Imac me direz-vous ? Bien sur que j'y ai pensé et même plutôt deux fois qu'une. Mais j'ai décidé de devenir sérieux. Je me suis dit que j'achèterais cet Imac quand je me serais débarrassé de mon trop-plein de voitures. J'exige donc de moi-même de vendre ma Visa et ma Jaguar avant de racheter un Imac. Ca sera ma petite récompense pour avoir été sérieux !

Et puis, pour tout vous avouer, la tablette n'est pas seule responsable. J'ai aussi découvert Twitter qui reste un formidable outil pour perdre son temps quand on aime écrire tout et n'importe quoi comme moi. Alors dans les faits, croyez moi si j'avais disparu de ce blog, j'ai pourtant continué à écrire. Oh oui, j'ai écrire, sans doute des centaines de tweets, tous aussi peu intéressants les uns que les autres. Mais que voulez-vous, j'adore l’instantanéité des échanges. Alors j'y passe des heures, pour rien du tout. Tweeter ne sert à rien et je me demande combien de temps ce truc va durer. Mais quel plaisir de s"abonner à des tas de gens rigolos et de troller soi-même. Je n'y dit rien de passionnant mais comme j'y ai retrouvé des gens que je connais et mêmes certains lecteurs du blog, je m'y amuse follement. Mais j'ai décidé d'être sérieux et de suspendre sérieusement ma participation à la twistosphère. J'ai décidé de revenir ici de manière régulière.

Parce que cela me plait d'écrire, de raconter des choses intéressantes ou non, de savoir qu'une fois publiés, mes messages seront lus par quelqu'un. On 'a dit que tenir un blog était une activité furieusement datée. C'est sans doute vrai. Tous les blogs que j'aimais ont fini par mourir ou végéter parce que soit les gens ont eu des responsabilités qui leur interdisaient d'écrire de manière soutenue, soit parce qu'ils se sont lassés. Tel n'était pas mon cas, car durant tous ces mois, je me sentais coupable de ne pas venir. J4ai d'ailleurs une trentaine d'articles en brouillon ! Et puis je m'en suis voulu de rater des dates importantes comme le onze novembre, pour lesquelles j'écrivais toujours quelque chose.

Moi; j'ai juste trompé mon blog avec Tweeter. Mais comme je suis définitivement fidèle il était hors de question que j'arrête. Alors je reviens et cette fois-ci c'est pour de bon.