Profilage de notre bon président !
Bon, comme on me l'a demandé, je vais me plier aux désirs de mon estimable lectorat. Mais vous imaginez bien qu'en me laissant aller au profilage de notre cher président Macron, je deviens la proie de tous les services de France et de Navarre. Parce que si je ne suis sur de rien, en revanche je suis bien persuadé que sous ses dehors de jeune type souriant, petit Kennedy à la française, notre bienaimé président est tout sauf un rigolo et encore moins ceux qui l'ont fabriqué.
Alors je rédige cet article en me disant qu'au mieux, cela rajoutera une note sur la fiche que possède déjà la DGSI sur moi et qu'au pire, un soir, tandis que je rentrerai chez moi, une voiture anonyme se garera, que deux types en descendront et m'obligeront à monter à l'arrière. Là, le visage masqué et rendu aveugle par une capuche, je ne tenterai même pas de me débattre. Après une heure de trajet qui m'aura semblé en durer dix, je ressentirai les cahots provoqués par une petite route forestière. Et là, dans un bois noir et humide, on me fera descendre, on m'ôtera ma cagoule et on m'emmènera jusqu'au bord d'une fosse creusée récemment.
On me fera me mettre à genoux. Mon seul éloge funèbre consistera en un simple : tu écris trop connard et tu sais ce qui arrive à ceux qui écrivent trop ? Je ne répondrai rien. Digne jusqu'à la fin de ma terne vie, sachant que je meurs pour la liberté de parole, j'attendrai la balle qui me fracassera mon occipital dans un brouillard d'esquilles d'os et de sang. Les ténèbres aussi froides qu'un caveau me saisiront alors et mon cadavre sera recouvert de pelletées de terre, anonyme jusqu'à la fin de temps, sans même une croix ou une simple pierre pour en laisser la trace.
Car c'est ainsi que meurent bien souvent les héros anonymes et discrets qui osent braver la tyrannie. Sans doute, quelques années plus tard, y aura-t-il une modeste rue à mon nom et pourquoi pas une statue. Peut-être que l'on composera quelques poèmes en mon souvenirs ou que des femmes sensibles donneront mon prénom à leur premier né, espérant par cela attirer sur eux mon courage proverbial. Sans doute que mon histoiire alimentera quelques thèses d'histoire ou encore quelques écrivains amateurs d'énigmes. Mais mes ossement blanchiront dans cette tombe anonyme, ,ne faisant plus qu'un avec les racines des chênes environnants. Quelques promeneurs hypersensibles passant par là un beau jour de printemps, sentiront bien que l'endroit est habité par une présence, mais sans deviner que là, sous leurs pas, dans le sol, je gis à tout jamais.
Voilà, le décor est planté avec une remarquable sobriété car j'ai des pudeurs de jeune fille dès qu'il s'agit de parler de moi comme vous le savez ! Attelons nous au cas Macron. Pour cela, je ne dispose que de la fiche Wikipedia, laquelle a été modifiée après son élection et de ma sagacité, de ma sagacité à deviner en creux ce qui manque dans les belles histoires qu'on nous raconte.
Les creux c'est d'ailleurs ainsi que l'on diagnostique les sociopathes qui aiment tant contrôler l'image qu'ils donnent d'eux. Ils sont prolixes dès qu'il s'agit de se mettre en scène tout en taisans ce qu'ils imaginent être le plus gênant. Si l'on devine aisément les collines et autres sommets qui parsèment leur profil psychologique, c'est en s'aventurant dans leurs vallées, ces recoins plus sombres qu'ils taisent qu'on prend conscience de ce qu'ils sont. Ceci tant dit je n'ai pas dit que notre président soit un sociopathe même si un confrère italien l'a fait.
Alors sa fiche Wikipedia nous apprend qu'il est né un 21 décembre 1977 à Amiens en Picardie et que c'est un élève modèle, très intelligent. Bon, bien sur ses parents, l'éloignent de Brigitte parce qu'ils voient d'un mauvais oeil qu'il se tape sa prof de français. Pour cela, ils le mettent à Henri IV. Comment, on n'en sait rien mais ils ont peut-être acheté un bien dans le cinquième arrondissement de Paris ou Manu a été logé chez des amis ou de la famille dans le coin. Parce qu'il y a la carte scolaire.
S'agissant de Brigitte, le jeune Emmanuel n'en fera qu'à sa tête puisqu'il épousera sa belle Mme Trognux un beau jour de 2007, à l'âge de trente ans, vivant librement sa matrolygnagnie (gérontophilie orientée vers les femmes). MAis de cela, il ne faut pas en parler car seuls les gens de droite on des défauts et des travers tandis que les gens de gauche sont juste ouverts d'esprit. Les gens plus bornés et ayant un certain âge, se souvenant de l'affaire Gabrielle Russier, s'étonneront un peu de voir qu'un type de quinze ans qui se tape sa prof finit par l'épouser.
Issu d'un excellent milieu, fils de médecins, son frère et sa soeur l'étant également, Emmanuel se tourne vers une autre carrière, s'orientant vers Normale Sup' qu'il n'intégrera jamais. Qu'à cela ne tienne, il entrera à L'IEP de Paris puis intégrera l'ENA où il sera si bien classé qu'il intégrera l'inspection des finances. Ça y est, la carrière du jeune Emmanuel est lancée.
Je ne sais pas pourquoi mais le jeune Emmanuel fera un de ses stages dans la préfectorale et c'est là, à la préfecture de l'Oise. Et c'est là qu'il aurait été remarqué par Henry Hermand, homme d'affaires et penseur de gauche qui fera du jeune Emmanuel ce que l'on sait, le président de la République française. Sans doute le coachera-t-il tout en lui faisant rencontrer les grands de ce monde. Tant et si bien que de vilains complotistes se demandent si de vilains messieurs (et dames) n'auraient pas fabriqué ce gendre idéal pour en faire la marionnette des banques. Moi, je n'en sais rien, je constate juste qu'on constate une série incroyable de coups du sort heureux pour faire d'Emmanuel ce qu'il est aujourd'hui.
Personnellement, durant la campagne électoral, je ne l'ai jamais trouvé mirobolant. Il navait aucun programme et ses interventions frisaient le grotesque quand il hurlai des slogans sans queue ni tête. Je ne doute pas qu'il soit intelligent mais je ne peux pas dire qu'il m'ait estomaqué par son intelligence. En revanche, il a un physique agréable et en face à face, il est très doué.
Bref la présidence devait échoir à François Fillon et par un sacré manque de chance, il a été rattrapé par des affaires. Affaires qui au demeurant ont tendance à s’enliser lorsqu'il s'agit de l'entourage de notre président actuel. Mais encore une fois, laissons les complotistes imaginer tout un tas de choses. Dès lors face à Marine Le Pen, quelle qu'ait été sa prestation lors du débat de l'entre-deux tours, c'était joué d'avance, Emmanuel serait président.
Pour le reste, on pourrait aussi s'étonner que personne ne parle jamais de sa famille ni de celle de son épouse mais il semblerait que le couple vedette se suffise à lui-même pour que l'on ne se soucie par de leur passé. Et pourtant Dieu sait si le couple présidentiel aime se donner en spectacle. Mais là, rien. Pourquoi pas me direz vous ? Les fées qui s'étaient penchées sur son berceau ont décidément fait du bon travail.
Sinon, pour aborder maintenant la psychopathologie, rappelons-nous que les sociopathes sont des individus extrêmement
charmeurs et charismatiques. Le DSM parle à ce propos de charme et faconde superficiels. Leur personnalité est généralement décrite comme
magnétique et ils retiennent l'attention et génèrent les louanges d'autrui. On a aussi souvent noté que les les sociopathes sentent avoir un droit légitime à occuper
certains postes, à diriger certaines personnes ou à posséder certaines
choses. Ils pensent que leurs propres croyances et opinions sont
l'autorité absolue et ne prennent pas en compte l'opinion des autres. Remords et empathie ne sont pas des qualités que l'on leur reconnait.. On notera enfin que les sociopathes sont rarement timides, peu surs d'eux ou bafouillent
rarement. Ils ont du mal à contrôler des réponses émotionnelles comme
la colère, l'impatience ou l'ennui.
Retrouvez-vous notre bienaimé président dans cette brève description ? Peut-être ? Et moi ? Moi je ne dirai rien. Ah si lorsque j'ai vu son intronisation, j'ai eu l'impression désagréable d’assister à une cérémonie magique. Entre la pyramide en arrière plan avec le fanal qui brulait au sommet et l'hymne à la joie, tout y était. J'ai même eu un peu peur.
Ce soir là, j'ai pensé à un film que j'avais vu étant jeune , Damien ou la malédiction, dans lequel Robert Thorn (Gregory Peck) est ambassadeur des USA à Londres.
Plusieurs décès tragiques et étranges ont lieu dans son entourage.
Keith Jennings, un photographe, et le père Brennan finissent par
convaincre Thorn que Damien,
son fils de cinq ans, un orphelin aux origines obscures qu'il a adopté
le jour de sa naissance à l'insu de sa femme, celle-ci venant de faire
une fausse couche, n'est autre que l'Antéchrist. Je n'ai jamais pu me débarrasser de ce funeste présage. Aussi fou que cela paraisse.
Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire. Bien malin celui qui devinera exactement ce que je pense de notre président. Personnellement je ne l'ai pas élu. Comme les gauchistes disait de Sarkozy : ce n'est pas mon président.
Curieusement depuis son élection, il ne se passe pas un mois sans que je songe à tout vendre et à me retirer en Corse.