24 juillet, 2023
La fois où j'ai été pris pour un débile !
Je viens dans l'article précédent de vous raconter mes déboires avec les agents immobiliers. La dernière agence m'a fait un coup qui aurait pu me faire bondir si je n'avais été, comme chacun le sait, pétri d'humour et surtout dénué de tout égo depuis que j'ai fait une psychanalyse jungienne.
La dernière agence; celle tenue par les deux frères se ppite et je fais donc vsiter la maison. C'est Débilos qui s'y colle. Je l’emmène donc dans les étages et il me pose des questions auxquelles je réponds du mieux que jepeux. A un moment, je n'ai pas le renseignement demandé et je lui explique que pour l'aspect fiscal, c'st mon épousé qui gère et je raoute en sourait que pour la paperasse je suis un peu sous tutelle et que c'est elle qui gère. C'est vrai quoi ! A quoi bon épouser une vocaté si c'est pour se farcir l'administratif !
Vient alors le moment de signer le mandat que mon épouse et moi relisons, enfin sur tout elle. Et au moment ù je m'apprêté à parapher les pages, Débilos s'adressant a son frère aîén lui explique s'uil ne sait pas si ma signature est valable parce que je suis sous tutelle ! Ce con n'a pas saisi ma vanne ais était persuadé que j'étais réellement sous tutelle !
Mon épouse s'étonne et j'explique alors que e sachant pas donner le renseignement fiscale demandé j'ai dit en plaisantant à Débilos que pour l'administratif j'étais sous la tutelle de ma femme. Le frère ainé est mortifie et se confond en excuses. Je lui dis que ce n'est pas gravec mais je demande simplement au petit frère si lorsqu'il 'a vu je lui ai vraiment donné l'impression d'être con ou paumé voire vieux au point d'être un majeur protégé ?
Rappelons que la tutelle s'adresse à une personne majeure ayant besoin d'être représentée de manière continue dans les actes de la vie courante. Et ce, du fait de la dégradation (altération) de ses facultés ou de son incapacité à exprimer sa volonté.
NB : le surnom Débilos est affectueux ;)
Métier de cons ! (enfin pas tous parait-il)
Tiens un article qui n'aura rien à voir avec la ligne éditoriale de ce blog, perdue depuis bien longtemps faut-il dire. Je tenais à user du peu de visibilité que j'ai encore sur la toile pour dire combien le métier d'agent immobilier semble être un métier de cons. Enfin, j’édulcore (parce que mon avocate d'épouse me dit qu'il ne faut pas écrire ça), pas tous bien sur, il doit y en voir de bien et je n'ai pas eu de chance avec ceux que j'ai rencontrés depuis deux ans.
Voici deux ans je vendais un pavillon et on m'a recommandé une agence. J'ai donc signé un mandat exclusif et hop. Et puis j'ai eu l'idée de regarder sur Seloger.com comment l’annonce avait été rédigée. Et là, quelle surprise, qu'il s'agisse de la description de la maison, de sa superficie et du terrain, rien n'était correct. J'ai viré l'agence pour en prendre une autre.
J'avais eu l’idée de diviser le terrain dudit pavillon. J’avais donc à vendre un pavillon et un terrain. J4ai remis le tut en agence. Cette fois-ci l'annonce était correcte mais il se trouve qu'un jour, qu eje venais entretenir ledit terrain, j'ai croisé le négociateur immobilier qui le faisait visiter. Et le voici qui vient tout sourire vers moi accompagné des visiteurs en s’exclamant : voilà le propriétaire, il va pouvoir vous renseigner. Je me suis alors aperçu que les renseignements demandés étaient si basiques qu’ils auraient du être dans le dossier. Ben non, pépère s'était pointé comme une fleur avec juste les clés.
A l'issue du mandat j'ai viré la seconde agence et j'ai collé une annonce dans Paru/Vendu. Et toc je l'ai vendu tout seul comme un grand ! Je me souviens que le gars est venu avec sa femme visiter. Je voyais le regarde de la bonne femme briller. Ils changeaient de commune, passant d'un environnement moyen un quartier plus chicos et ça lui plaisait. Et on sait que c'est toujours madame qui décide. Je les sentais ferrés, beaux comme des soleils, je n'ai eu qu'à tirer le poisson hors de l'eau d'un coup sec. Je lui ai fait dix pour cent sur le prix et hop emballé c'était pesé.
Mais comme je suis aussi parfois très bête je n'ai évidemment pas tiré profit de cette expérience. Ayant eu un autre bien à vendre, j'ai réitéré mes conneries en faisant appel à une autre agence. Cette fois-ci, j'ai choisi deux jeunes parce que je pensais qu'il fallait faire confiance à ces deux petits gars, deux frères l’aîné qui me semblait futé et le plus jeune un peu limité. Mais bon, comme l'idiot du pass sanitaire, je me suis dit "allons-y quoi !".
Bien mal m'en a pris parce que le plus grand, le futé a laissé son petit frère Débilos gérer le truc. Déjà, l'annonce ne cadrait pas. Qu'il s'agisse de la description du bien, de sa localisation et des commodités qu'il offrait, tout était faux.Je me suis donc fâhé tout rouge. Enfin, deux visiteurs se montrent intéressés mais Débilos ne connaissant pas le PLU les a mal renseignés et ils sont allés faire d'autres offres. Et me voici fin juillet sans rien. Et voilà que derechef, je me mets à gueuler et que je vire cette agence.
Je vais retourner sur Paru/Vendu encore une fois. C'est marrant parce que j'ai vu les voitures qu'ils possédaient et à moins qu'elles soient en location et q'uils ne bouffent que des patates toute l'année, ils semblent bien gagner leur vie. Je dois être maudit par le dieu des agences immobilières.
Quel métier de chiffonniers !
Les temps changent !
Cela fait déjà plus de vingt ans que j'exerce, peut-être même pas loin de vingt-cinq ans, je ne sais plus. Enfin ça fait un bail. Je n'ai jamais eu de problèmes avec les médecins avc qui j'ai parfaitement collaboré en bonne entente. A eux la prescription, bref le truc pas très drôle, et à moi la thérapie, le processus exigeant un peu plus de doigté.
Jamais au grand jamais, je ne me suis pris pour un médecin : chacun son boulot ! Pas pus que je n'ai estimé faire partie d'une profession paramédicale ; le bonheur n'étant pas une donnée purement objectivable. En revanche j'ai toujours apprécié notre collaboration car j'ai toujours imaginé que nanti de la seule parole et de ma bonne volonté, j'étais un peu comme le fantassin sur le champ de bataille et que bien souvent, un appui de l'artillerie était nécessaire. C'est ainsi que chaque fois que c'était nécessaire, j'ai enjoint les patients qui le nécessitaient de consulter leur médecin pur se faire prescrire un traitement adéquat.
Et puis depuis deux ans, est-ce du à tweeter ou est-ce vraiment la réalité, j'ai vu les médecins changer, perdre leur bienveillance au profit d'une attitude purement scientiste et très réductrice. J'ai même constaté que ma chienne était mieux reçue par son vétérinaire que bien des patients chez leur praticien. Est-ce du au covid et à la mise au pas de leur profession ? Je n'en sais rien.
Toujours est-il que j'ai constaté une nette rupture entre les médecins avec qui j'avais commencé à travailler et qui ont tous entre soixante-dix et soixante-quinze ans et la génération montante. La clinique et l'écoute du patient semblent moins compter.
ET que dire des pratiques qui s'éloignent peu ou prou de la médecine officielle ou des activités paramédicales dûment accréditées par l'état. Là, ça devient du délire. Qu'il s'agisse des naturopathes, des ostéopathes, des chiropracteurs, des hypnothérapeutes, etc., chacun en prend pour son grade ! A les écouter, ce serait tous d'odieux charlatans uniquement intéressés par l’argent. Comme si les médecins ne gagnaient pas leur vie ? A priori mon voisin anesthésiste qui roule dans sa monstrueuse BMW X6 de cinq mètres de long, ne semble pas dans le besoin (ce que je ne lui reproche aucunement).
Personnellement je n'ai pa d'avis sur ces pratiques que je ne connais que très peu. Certains patients ne jurent que par "leur ostéopathe formidable qui réussi à les remettre sur pied après un accident" ou bien par "leur naturopathe qui a réussi à traiter leurs problèmes gastriques qu'aucun médecin n'avait réussi à soigner". Ce qui ne les empêche pas bien su de faire confiance la plupart du temps à leur généraliste parce que s'ils sont libres, ils ne sont pas idiots pour autant.
C'est peut-être cette liberté qui semble gêner les jeunes médecins comme si le fait de demander un autre avis, ou comble de sacrilège, d'emprunter une autre voie que celle tracée par la médecine d'état était impardonnable. Tant ps si certains vont trop loin et mettent leur santé en danger car c'est LEUR santé.C'est dommage mais c'est ainsi. Il faut cesser d'appliquer la science de l'ingénieur aux êtres humains, ça ne marche pas. Er ce d'autant plus que les médecins ne sont pas toujours mieux lotis dans d'autres domaines. Je ne compte plus le nombre de praticiens qui se sont fait refoule d'immondes crouts contemporaines vendues comme placement surs par exemple.
J'ai moi même dans ma pratique de sérieux concurrents qui sont les astrologues et les voyants. Et donc ? L'ai je reproché à un patient ? Jamais. Tout au plus, si la dépendance à cette pratique devient problématique, je l'intègre dans la thérapie comme je traiterais n'importe quelle dépendance. Mais rien de plus. On a le droit d'être irrationnels, ça fait du bien.
Alors si d'aventure un jeune médecin me lit et qu'il se reconnait dans ce que je viens d'écrire, qu'il lâche un peu la grappe aux gens. Il peut éventuellement me traiter de gros con, je m'en fous.
23 juillet, 2023
Escroc !
Escroc, je suis un escroc. Je m'en voulais tellement de ne pas vous avoir souhaité ni un Joyeux Noël, ni la bonne année, que j'ai écrit deux article que j'ai antidatés. Faute avouée est parait-il à moitié pardonnée.
J'ai honte ! (vraiment honte)
J'ai honte d'avoir passé tous ces mois sans écrire et je vous demande pardon à vous qui attendiez mes petits billets sans importance. J4écris ce soir de juillet 2023 alors que je n'ai peut-être plus un seul lecteur. Tant pis, c'est de ma faute. Et puis lorsque j'ai commencé voici plus de dix ans c'était pareil. J'avais utilisé l'image usée jusqu'à la corde de la bouteille que l'on jetterait à la mer en espérant que le message qu'elle contient soit lu. Et j'ai été lu. J'ai même connu un petit succès d'estime.
Pourquoi n'ai-je pas écrit ? D'une part parce que je glandouille trop sur Tweeter alors que ce média n'est pas fait pour moi. Même si j'aime le consulter, je l'utiliser comme j'irais au café discuter avec des compagnons de comptoir. Je n'y ai développé aucun talent particulier. Je suis un coureur de fond et pas un sprinter : l'immédiateté n'est vraiment pas mon truc. Bref, je perds mon temps sur tweeter comme à l'époque où je trainais avec les frères Machin, mes voisins, et que mon prof de lettres me disait d'arrêter de fréquenter des imbéciles. Il n'avait pas tort.
Je remercie juste tweeter de m'avoir fait connaître quelques personnes sympathiques. ET encore, comme nou savons peu ou prou les mêmes idées, on tourne vite en rond. ET puis à part bavasser que fait on ? Hier soir par exemple, j'ai été pris d'une lubie subite pour les villages fantômes. Il y n a beaucoup dans les Alpes de Haute Provence, la plupart ayant été le refuge de maquisards. Sautant de lien en lien, j'en suis venu à lire les biographies de ces jeunes dont certains furent fusillés ou déportés. Et on aura beau dire, on aura beau faire, on parle beaucoup sur les réseaux sociaux mais nous restons de gros bourgeois couards ne possédant par un centième du courage d'un Paul Marie Radius par exemple. A notre décharge, le courage, à a limite de la témérité est l'apanage des jeunes que nous ne sommes plus.
J'ai donc perdu beaucoup de temps sur tweeter et puis, un autre phénomène est apparu. Je crois que j'ai été contaminé à mon corps défendant par la peur, la peur d'écrire, la peur d'être sincère. Depuis dix ans que j'écris, a liberté de parole se réduit comme peau de chagrin. Femmes, gros, transsexuels, personnes racisées comme on dit maintenant, individus revendiquant un pronom spécial, tout le monde est victime de tout le monde et s'en prend à tout le monde. C"est devenu pénible et ce d'autant plus que j'ai toujours écrit avec beaucoup de liberté. Alors je crois qu'assister à des raids de mécontents sur le compte d'un pauvre quidam qui avait leur le malheur de les "blesser" à tort ou à raison, m'a refroidi durant un moment de revenir.
Mais me voici revenu et croyez le ou non, ça me fait très très plaisir.
Meilleurs voeux 2023 !
Je souhaite à mes chers lectrices et lecteurs une formidable année 2023. J'aimerais pouvoir dire qu'elle sera meilleures que les trois années passées mais rien n'est moins sûr. Le délire covidiste étant passé, gageons que les monstres qui nous gouvernent sauront trouver autre chose pour maintenir le bon peuple dans la peur et la sujétion.
De quoi s'agira-t-il ? D'une nouvelle pathologie ? Des attentats ou bien une catastrophe écologique imminente ? Je sais combien les cabinets de conseil peuvent être créatifs lorsqu’il s'agit de monter des psy-ops. Je le sais d'autant plus que j'ai toujours adoré la psychologie sociale et notamment ce qui concerne le conformisme social. Si je n'avais pas eu d'âme, j'aurais été parfait dans un de ces cabinets où j'aurais fait profession d'escroc.
Le conformisme désigne le processus d'influence sociale par lequel une personne est amenée à aligner ses propres perceptions, croyances ou conduites sur celles d'un ensemble d'autres personnes. C'est assez passionnant à étudier. On se croit forts et à l'abri de toute influence et on peut se faire avoir comme des grands.
Si le sujet vous intéresse, voici comment les escrocs, qu'ils soient élus ou simples commerçants ou se disent vos amis vous manipulent en vus dominant :
1- Rendre invisible ;
2- Ridiculiser ;
3- Retenir l'information ;
4- Utiliser la double contrainte ;
5- Culpabiliser et déshonorer.
Sur ces bonnes paroles, je vous réitère mes meilleurs vœux pour 2023 ! Et pour ceux que le sujet intéresse, les travaux de Berit Ås sont disponibles ici.