21 novembre, 2023

Chemin des dames !


 On ne cesse de me dire : vu la morosité ambiante, tu ne dois pas manquer de patients ! Et bien non, ce n'est pas la folie. Pourquoi ? Parce que, sans le vouloir j'ai toujours eu une patientèle particulièrement intelligente. Je l'ai souvent écrit ici, je me suis toujours vu comme un entraîneur de chevaux de course. Non que je me prenne moi-même pour l'un d'eux car je suis bien trop humble pour cela même si vous l'admettrez, rien n'est oins humble que de se dire humble !

Je ne compte plus les X, Centrale, Mines et autres écoles d’ingénieurs ou bien les grandes écoles de commerce, tous les IEP ou les médecins. Rassurez-vous je compte aussi pas mal d'autodidactes soit que leur paresse naturelle ait empêche leur talent de s'exprimer à travers les études ou bien qu'ils aient préféré choisir la libre entreprise plutôt que d'user leurs fonds de culottes sur des bancs d'écoles. Je ne suis pas sectaire. D'ailleurs celui qui a le mieux réussi financièrement et me parlait d'acquérir une Aston Martin, n'a que le bac. Et comme il est intelligent, il a renoncé à cet achat stupide pour conserver sa vieille Fiat.

C'est sans doute une clientèle qui me correspond parfaitement. Non que je ne jure que par les diplômes mais qu'à un certain niveau, on évite les bourrins laborieux et les connes à fiches bristol pour ne garder que les meilleurs : les vrais talentueux. Étant moi-même parfois un peu spécial, il est préférable que j'évite ceux que l'on nomme les normies qui risqueraient de voir dans mon approche thérapeutique particulière mais toujours respectueuse, je vous rassure, un sujet d'effroi !

Le fait d'être en totale congruence avec ma patientèle particulière m'a par exemple permis d’avoir une discussion passionnante avec un brillant polytechnicien pour savoir ce qui différenciait le pâté d'une terrine. Et c'est à ce moment qu'une charmante et jeune IEP, qui assistait a notre conversation, les yeux remplis d'admiration pour de si beaux esprits que les nôtres,  nous a assuré que la terrine n'était qu'une métonymie visant à confondre le contenant dénomme terrine et le contenu qui n'est qu'un pâté. Une terrine et pâté sont donc similaires. Qu'est-ce qu'ils sont intelligents et cultivés les Sciences-po ! 

Mais venons en au fait ! Alors j'ai toujours considéré que la vie était une sorte de train qui est en marche  et que pour différentes raisons, certains étaient forcés d'en descendre ou incapables d'y monter. En ce cas, mon job, ça a toujours été de les rassurer et de leur dire que, oui on pouvait remonter ou monter dans el train, et qu'il réservait sans nul doute de belles surprises. Même si malgré ma bonne volonté je ne puis garantis personne contre les aléas de la vie. Ça a généralement bien fonctionné et je crois avoir été efficace la plupart du temps à différents niveaux. Certains ont connu la réussite, d'autres l'amour, d'autres encore les deux. 

Puis, il y eu Macron et le Covid et ma foi, le train est resté à quai. ma patientèle, victime de son intelligence, n'y croit plus. On ne me parle plus que de ruine prochaine et de guerre civile inévitable. Certains sont déjà partis à l'étranger et d'autres font plus que d'y songer et s'y prépare activement. J'ai l'impression d'être un chef de régiment (maintenant j'ai carrément l'âge d'être colonel) et de commander un assaut au Chemin des Dames sous les ordres du général Nivelle ! Viendra un jour ou mes patients me chanteront la chanson de Craonne "Adieu la vie, adieu l'amour".

C'est vrai qu'entre la pression fiscale écrasante assortie de réglementations toutes plus démentes les unes que les autres, le temps n'est pas au beau fixe. Rajoutons à cela, une insécurité endémique à laquelle s'agrègent des pénuries en tous genres et des services publics hors de prix et inefficaces, et admettons qu'il n'y a pas beaucoup de raisons d'espérer. Et pour couronner le tout, admettons que nous avons une classe politique composée pour quatre vingt-quinze pour cent de voyous ou de crétins. Pour plus de renseignements sur cette gabegie, reportez vous à mon confrère H16.

Pas facile dans ce cas, quand on est intelligent et lucide de voir le bout du tunnel. Parce que l'intelligence, la vraie, celle qui compte, pas la fausse tout juste bonne à passer des concours, s'accompagne toujours d'une extrême sensibilité. Et quand on est brillant, c'est à dire intelligent ET sensible, on sait qu'on va droit dans le mur et que l'on y va de plus en plus vite. Ainsi  une jeune patiente, âgée de tout juste trente quatre ans, dont je pourrais donc être le p§re, m'expliquait qu'elle avait conscience d'avoir vécu ce qu'il y avait de meilleur. C'est triste à entendre.

Parfois, la lucidité c'est effroyable et l'on se rêve gauchiste, heureux dans une réalité parallèle croyant en un état tout puissant et une république maternelle comme un enfant croit au Père Noël. Mais bon, comme chacun sait que l'on ne peut être intelligence et de gauche, il faut bien l'assumer cette effroyable lucidité. Mais souvenons qu'elle peut aussi être trompeuse. Parfois on voit l’horizon couvert et bloqué et l'on n'ose aller plus loin alors qu'avancer aurait suffit à trouver un endroit plus verdoyant où retrouver l'espoir.

Foi, charité et espérance sont des vertus théologales. Alors gardez l'espérance en vous et dites vous que même si vous pensez qu'après la pluie, viendra la neige, le soleil reviendra. Je ne vous parle pas d'espoir mis d'espérance. Car tandis que l'espoir est le fait d'attendre et désirer quelque chose de meilleur, l'espérance est une confiance pure et désintéressée en l'avenir.

Rassurez vous, je ne fonctionne pas différemment que mes patients, j'ai les mêmes soucis, les mêmes inquiétudes. Ce qui me sauve ? Mes petits exercices cognitifs. Comme vous le savez, j'aime la guerre de 14-18, la Grande Guerre, parce que c'est la fin d'un monde. Je crois avoir lu tout ou presque ce qui s'y rapporte et mes deux grand-pères l'ont faite. Alors parfois quand je me laisse aller à la morosité ou au désespoir, je pense à eux à Verdun dans la boue, parmi les morts et sous les obus et je me dis qu'il y a tout de même eu un onze novembre qui a mis fin à cette boucherie.

Sur ces bonnes paroles, mon sermon est terminé. Alors chers lecteurs, allez en paix et continuez d'espérer !

 On les aura ! 



15 novembre, 2023

Néonaticide !


 Je suis allé plusieurs fois aux USA et mon grand-père paternel y est même né, à Manhattan très exactement. Comme chacun d'entre nous, j'ai subi le soft power. JE ne peux pas dire que je déteste ce pays. J'ai aimé m'y promener et visiter les villes et les parcs. Mais pour rien au monde, je n'y vivrais. J'en ai débattu avec Geri, un ami qui rêve de s'établir en Floride, cet endroit où le climat est infect en plus !

Geri me taxe d'antiaméricanisme primaire et je lui rétorque juste que ma psyché n'est pas faite pour un état policier. Je suis bien trop latin et catholique pour ça ! Pensez qu'il m'arrive de traverser hors des clous voire même quand le petit bonhomme est rouge ! Avec ça on est loin de l'éthique protestante vantée par Max Weber. Effectivement, les américains aiment des tas de choses comme l'irrévérence ou le panache mais dans les films. 

Sinon, c'est vite fait qu'on se retrouve avec une jolie combinaison rayée et menotté face à un juge et poursuivi par un procureur sadique. Songez donc que es USA ont plus de prisonniers que la Chine et que le nombre de mineurs en prison au Texas est supérieur au nombre de prisonniers en France. Ça donne une idée de l'état policier.

Pourquoi vous parlè-je de cela ? Simplement parce que ma dernière lubie a tété de regarder les procès américains filmés et disponibles sur YouTube. Alors évidemment aucune surprise, les hommes sont en plus grand nombre à être condamnés que les femmes, sans doute à cause de la testostérone qui pousse à faire des conneries. Les hommes commettent aussi des crimes de sang bien plus souvent que les femmes.

S'agissant des femmes, elles vont en prison souvent pour des problèmes de drogue et si elles tuent, c'est souvent leur mari devenu gênant avec la complicité de leur mari soit par amour soit plus sordidement pour toucher l'argent de l'assurance vie. Elles peuvent aussi écoper de peines lourdes pour s'être amourachées d'un assassin car là-bas, peu importe que vous n'ayez pas tué, si vous étiez sur place avec l'assassin, vous aurez le même tarif que lui, ce qui donne lieux à des jugements aberrants d'une cruauté sans nom.

Mais là, où les femme se distinguent particulièrement, prenant la première place sans problème c'est dans le néonaticide et l'infanticide. Rappelons que le néonaticide concerne l'homicide commis sur un enfant de moins de 24 heures tandis que l'infanticide ou filicide est l'homicide commis sur un enfant de plus de 24 heures.

Le néonaticide est commis presque exclusivement par la mère. Les données actuelles décrivent ces parents comme des femmes jeunes, célibataires, ayant caché leur grossesse et leur accouchement, immatures et paniquant au moment du passage à l'acte.

A-t-on à faire à des "classiques" psychoses puerpérales non diagnostiquées ? Je n'en sais rien. J'en doute puisque les cas que j'ai visionné sur YouTube montrent des jeunes femmes tout à fait conscientes s'étant débarrassé de leur nouveau-né parfois de manière assez ignoble convenons en puisque certaines les ont jetés dans des containers à ordure alors qu'il  était tout à fait possible d'abandonner l'enfant dans n'importe quel hôpital ou caserne de pompiers sans que personne ne leur demande rien.

De fait alors que la psychose et la dépression est assez courante dans le cas de filicide, c'est à dire de l'homicide commis sur un enfant plus âgé, ce n'est pas le cas dans les néonaticides.

Ces femmes sont généralement de jeunes primipares immatures et ayant très peu de caractère et se distinguant par une grande passivité. Elles se soumettent aux relations sexuelles plus qu’elles ne les initient. Plutôt que d'avorter ce qui semblerait logique, leur passivité les place dans le déni de grossesse jusqu'à ce que celle-ci parvienne à à son terme. Et une fois l'enfant né, elles le tuent avec les moyens à disposition. Le pire étant qu'après avoir commis leur crime, elles reviennent à leur vie normale. Ainsi, lors d'un procès, le procureur explique que la jeune femme de vingt ans était sur  Instagram quelques heures seulement après avoir tué les jumeaux dont elle venait d'accoucher. Soulignons que ces jeunes femmes sont rarement très intelligentes et rarement issues de la bonne société.

Alors comme on est aux USA, les peines lourdes tombent : les prisons à vie ou les peines délirantes telles que 99 ans de prison sont légion. Est-ce utile ? A mon sens non. Non qu'il s’agisse évidemment de les féliciter et de leur remettre des fleurs. Évidemment qu'il faut une peine de prison. Ainsi Véronique Courjault a été condamnée à 8 ans de prison. Mais les procureurs américains en ont décidé autrement. D'ailleurs il se murmure qu'il s'agit de peines de prison conférant à la sanction le caractère d'hystérectomie judiciaire, ce qui revient à dire que puisqu'elles ont tué leur enfant, le système s'arrangera pour les mettre à l'ombre jusqu'à ce que la ménopause ayant fait son œuvre, elles ne puissent plus donner la vie !

Quoiqu'il en soit je trouve cela sadique et criminel de faire retomber sur ces jeunes femmes les dissonances d'un système malade qui, tout en promouvant le sexe sous toutes ses formes,  révère dans le même temps la virginité et le fait d'aller chanter à la chorale d'une église. 

Sainte Nitouche ou putain, il faut choisir !

11 novembre, 2023

11 Novembre !

 


Lorsque j'ai créé ce blog, j'ai pris l'habitude de rédiger un petit billet chaque 11 novembre pour commémorer à ma manière l'armistice de la Grande guerre et surtout le sacrifice de tous ces jeunes et moins jeunes qui ont péri ou ont souffert dans leu chair pour assouvir les batailles oligarchiques.

Je n'ai rien fait de spécial en ce jour puisque voici dix jours que j'avais apporté ma petite pierre à l'édifice, mince contribution destinée à honorer nos morts.

Il se trouve que dans la commune où je vis, ma famille; dont je suis maintenant le seul représentant, possède trois tombeaux. A côté de l'un d'eux il y a la tombe d'un petit caporal tombé au champ d'honneur en 1915. C'est ne sépulture simple en ciment assez simple mais tout de même orée de six petits pilastres en fonte que relie une chaine et d'un crucifix ouvragé en fer. La tombe est en très mauvais état et l'on distingue encore un peu la cocarde bleu blanc rouge sur laquelle figure le nom maintenant presque illisible.

Je ne sais rien de ce petit caporal, ni qui il était et encore moins dans quelles circonstances il est mort. Est-il tombé d'un coup fauché par une balle de Mauser ou une rafale de Maxim, est-il mort après avoir été blessé dans un quelconque hôpital de l'arrière ou simplement dans l'ambulance qui l'y amenait, je n'en sais fichtrement rien. 

Tout ce que je sais, c'est que la République, celle dont on nous rabat sans cesse les oreilles, en bonne marâtre (j'allais écrire en bonne salope), l'a maintenant totalement oublié ce petit caporal. J'en veux la plaque de plastique qui ornait voici encore quelques années cette tombe où figurait la mention "Concession à perpétuité disponible". Autant vous dire que ces monstres allaient mettre les restes du petit caporal dans une fosse commune et détruire cette tombe pour la remplacer par une affreux monument en granite hideux.

Mais la règle, c'est que la commune ne peut reprendre cette concession qu'après constatation d'abandon, et après avoir respecté un délai d'au moins trente ans. Et l'entretien par toute personne, même étrangère, a pour effet de faire perdurer cette concession, qui ne peut donc être reprise. C'est évidemment ce que j'ai fait.

J'ai arrangé la tombe du mieux que j'ai pu, en désherbant et en redressant les potelets de fonte. Enfin, à chaque Toussaint, l'inconnu a droit à son pot de chrysanthèmes. Ça doit lui faire une belle jambe maintenant qu'il est mort me direz-vous ? J'en suis bien conscient mais bon plutôt que de m'incliner face à un monument aux morts que je n'ai pas connu, cela me permet d'honorer un mort à moi; un gars avec qui j'ai tissé un lien alors que je n'en connais rien.

Et en plus, je fais coup double car en plus de commémorer le sacrifice de ce petit caporal, je parviens à emmerder la marie, ce qui n'a pas de prix ! Vous ai-je déjà dit que je détestais les élus ? Oui, je crois.

01 novembre, 2023

M'écrire !

 


 

J'ai bien envie d’écrire à Leite France pour savoir si l'on peut transporter un marcassin dans le godet de leur mini pelle. Je suis sur qu'on ne leur a jamais demandé !

Sinon pour m'écrire à moi c'est ici : pa6712@yahoo.fr

Bande de veaux et envie de meurtre !


Lundi soir j'étais avec des amis au restaurant. Rien de fabuleux puisque c'était chez Chartier, le célèbre bouillon, celui de Montparnasse très exactement. Comme ce sont les vacances, il y avait plus de monde qu'à l'accoutumée pour un soir de semaine. Alors on a fait la queue. D'abord elle s'étire sur le trottoir puis enfin on accède à une estrade où l'on vient nous chercher en fonction des places disponibles Chez Chartier ils font le plein et si l'on est deux ou on peut se retrouver à la même table qu'un autre couple. Autant vous dire que ce n'est pas l'endroit pour une soiré entre amoureux. Mais bon, la bouffe est correcte autant que les prix et c'est rapide.

Nous faisions donc la queue sur le trottoir lorsque je m'avisai que celle de l'estrade s'était considérablement réduite. Je demandai alors fort aimablement aux gens devant nos, une gentille famille de quatre, s'ils pouvaient avancer jusque sur ladite estrade. Non, me répondit la dame, parce qu'on ne nous a pas dit d’avancer. Je lui expliquai alors que le monsieur qui nous octroyait les tables était l'employé d'une société commerciale et non un dépositaire d'une autorité quelconque à qui il était risque de désobéir !

Rien n'y fit, la famille de mongolitos ne bougea pas. Je leur demandai alors s'ils avaient leurs vaccins à jour et qils avaient été satisfaits du passe sanitaire. Aucun mouvement jusqu'à ce qu'on nous dise d'avancer. Les quatre veaux consentirent enfin à monter sur l'estrade. 

Ce genre de comportement golémique me fait toujours sourire parce que je pense toujours aux héros actuels qui vous disent qu’en 40, ben croyez-les, les boches auraient vu de quels bois ils se chauffaient passke ils auraient été résistants !

Dans les faits, ce ne sont que des golems insupportables avec qui il faut vivre, qu'il faut même aimer et eut être plaindre que Dieu ne leur eu pas donné une âme mieux trempée. Ce sont des médiocres, des couards : des cirons insignifiants qu'il faut côtoyer et à cause de qui un état policier et fascistoïde nous a brimés en nous confinant puis en nous imposant un passe sanitaire pour un vaccin merdiques.

Dieu comme je les hais et comme, me souvenant de mes lectures de Marc Aurèle, je me force à les aimer. Comme l'écrivais un jeune sous-officiers à sa mère, la veille de sa mort à la bataille des Ardennes :

"Nous sommes quarante mille fous qui nous battons pour quarante millions de salauds"

Addictions !


 J'en aurai vu des alcoolos et des toxicos. D'ailleurs, rien de péjoratifs dans ces abréviations car c'est une clientèle que j'apprécie. Je crois bien les connaitre et j'espère avoir été efficace dans l'aide que je leur ai apportée. Je crois avoir été performant mais je préfère rester humble, une fois 'est pas coutume, car je sais combien il est dur de se débarrasser d'une addiction. Les yakas et fokons ne devraient pas oublier que si la peolr est facile, lart est difficile.

Moi même, ancien gros fumeur qui me tapait mes deux paquets de JPS noires longues par jour, mes cif-garettes me manquent. Oh, il ne s’agit pas du produit en lui même.J4ai beau ne plus fumer, mon cabineest toujours "fumeur" et on peut descendre un paquet devant moi sans que je n'aie envie d'en prendre une. Non, c'est plus pernicieux que ça et sans doute plus idiot, je ne m'aime pas en non fumeur. Moi, le roi du café/Perrier clopes, j'ai l'impression d'être devenu plus fade : un non fumeur. Voire pire : un ancien fumeur. 

Je trouve même que les blaireaux qui se pavanent heureux d'avoir arrêté la clope et donnent des conseils à tout le monde ne méritaient pas d'être ds fumeurs. J'ai même un vieux fond de dégoût pour ceux qui me disent avoir arrêté parce que "le médecin leur a fait peur". La peur du gendarme? Quelle horreur, ça me rappelle les idiots qui n'osaient pas sortir sans leur passe sanitaires. Qu'est-ce que je peux être idiot parfois ! Mais bon, je le sais. 

Et pourtant je vous jure que vous pourriez me laisser une cartouche de mes clopes préférées chez moi, je n'en prendrais pas une. L'époque n'est plus à la clope, elle est à l'hygiénisme alors je m'adapte. Je me conforte me disant qu'au moins, je garde mon oseille pour moi et que je ne finance pas en achetant des cigarettes le train de vie dispendieux de l'état obèse !

Alors imaginez que si moi, pauvre fumeur j'en suis là, ce qu'il en est des héroïnomanes et autres alcooliques qui ont connu des dépendances autrement plus pourries que la mienne. C'est pour cela que j'ai du mal avec les donneurs de conseils avisés qui pensent avoir la recette magique. J'ai ainsi envoyé balader (j’allais dire chier) un jeune psychiatre qui expliquait que si l'on avait plusieurs addictions, il fallait les combattre toutes en même temps. Bien sur gros débile, comme en construction, on bâtit les murs en même temps que le toit c'est très connu. De la même manière qu'en stratégie militaire, c'est très intelligent d'ouvrir deux fronts à la fois.

Malheureux ! Un héroïnomane si on ne lui laisse pas sa pauvre clope, il va crever. Déjà qu'il aura tendance à se venger sur la picole de l'arrêt de la drogue, si en plus on ne lui laisse rien, c'est fini. Chaque chose à la fois. Cela me rappelle un généraliste qui voici quinze ans au moins m'avait adressé une patiente toxicomane et séropositive à qui en plus, on avait retiré la garde de son gosse. Avec elle, je suis sur que ça a été un succès car lorsqu'elle a commencé à construire avec autant de constante et de persévérance qu'elle avait détruit, elle a très bien réussi. 

Et là, son médecin avec qui je déjeunais m'avait dit être un peu inquiet du fait que maintenant elle puisse trop bosser. Comme si j'allais rendre raisonnable une ancienne toxicomane qui en était à la shooteuse ! Le mieux qu'on puisse faire c'est de substituer une dépendance moins grave a une très grave ou une positive à une négative. Ensuite, seulement, la sagesse peut venir mais ce n'est plus mon boulot. 

Ce n'est pas sur un gars qui regarde des vidéos de mini-pelles qu'il faut compter pour transformer les gens en golems. Marre des normies dont la vie a toujours d'une rectitude absolue et qui pensent conseiller ceux pour qui une journée vécue sans addiction relève déjà de l'exploit.

Je vous le dis un bon psychiatre qui ne sait pas ce qu'est une CL12S, méfiez-vous ! Les gens qui ont des bureaux trop bien ordonnés sont rarement très intelligents !



Mini-pelle !


J'ai une clientèle éminemment sympathique ! Je dirais qu'elle est parfaite à 99,99% et encore plus s'agissant de celle venue du blog. Là, on frise le 100%. Ils cessent d'être étrange, du moins à mes yeux et en retour, je suis moi aussi compris. Car comme l’aurait dit Verlaine, un collègue saturnien, en paraphrasant un peu : on se comprend et nos cœurs transparents, pour nous seuls d'être un problème ! Les érudits auront retrouvé le poème de référence !

C'est ainsi qu'hier, un de mes patients vivant à l'étranger, loin très loin, m'expliqua qu'on lui avait livré du bois avec un camion grue et qu'il avait été esbaudi de voir avec quelle maestria le chauffeur avait manipulé ladite grue, pianotant tel un virtuose sur le clavier de commande ! Il me décrivit la scène avec un tel lixe de précision que j'exultai et lui dis que ça donnait envie de faire joujou avec ce meveilleux jouet que doit être un camion doté d'une grue. 

Mon patient, brillant s'il en est, opina du chef et m'expliqua qu'il avait été prêt à assommer le livreur pour lui aussi, jouer tell un possédé avec ce merveilleux outil. Seule sa bonne éducation mais aussi sa peur de finir dans une combinaison américaine violé par son codétenu, l’avaient retenu de commettre l'irréparable !

Et c'est ainsi que le cœur lourd, il se confia à moi puisque c'est ma fonction. Comprenant que j'étais moi aussi friand d'engins dont je n'aurais jamais l’utilité, il m'expliqua qu'en trainant sur Amazon, il avait vu des bétonnières et que l'envie soudaine lui avait pris d'acquérir un de ces outils ! Pour quoi faire ? A vrai dire, le projet me semblait un peu léger mais l'envie d'acquérir cette magnifique bétonnière rouge à un prix ridiculement bas (elle est en solde) était solide. La bétonnière avait métastasé son esprit, le rendant inapte à toute autre tâche !

C'est un patient ayant de gros moyens au pire, il aurait pu s'offrir l'enfin, quitte même à ne jamais s'ne servir ! Alors pourquoi ne l'a-t-il pas fait et geignait-il comme un toxicomane attendant sa dose ? Simplement parce que sa compagne était absolument contre l’idée d'avoir un énième truc inutile encombrant son garage ! La monstresse bridait ce pauvre homme. Combien de grands bâtisseurs n'auront jamais fait ni pyramides, ni châteaux à cause d'une femme !

Comme j'aime parler de moi voire parler tout court, je lui expliquai que je comprenais son malheur puisque moi aussi je m'étais heurté au véto de ma raisonnable épouse qui m'avait surpris un soir, non pas en train de regarder une vidéo cochonne mais l'essai enthousiasmant d'une mini-pelle à chenilles très mignonne, la Leite CL12S. Elle était si mignonne que je me serais bien vu, achetant un terrain et creusant des trous un peu partout. Un homme qui regarde cette vidéo et ne rêve pas au fond de lui de posséder une Leite CL12S n'est sans doute pas vraiment un homme !

Bien sur, habituellement je garde mes pensées pour moi mais les ayant partagées avec mon patient, quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'il m'avoua qu'il avait eu la même idée car il avait vu la même vidéo ! Lui aussi s’était imaginé aux commandes de ce merveilleux mini engin chenillé à creuser des trous et des tranchées. Comme quoi, on se casse le cul à faire des études et des thèses à la con alors qu'en fait, au fond de nous, on serait heureux de conduire un engin de chantier. On imagine trop souvent les hommes seuls en train de regarder des vidéos salaces alors qu'en fait on mate des mini-pelles !

Le fait de parler d'engins de chantiers et des beaux trous qu'on aurait fait ensemble a suffi à calmer mon patient, comme si je lui avait drainé un vilain abcès. La bétonnière ne lui semblait plus aussi nécessaire maintenant qu'il savait que quelqu’un par delà les océans partageait la même appétence pour les mini-engins de chantiers ! C'est toujours rassurant de savoir qu'un psy est là à votre écoute et que vous pouvez lui confier vos soucis de bétonnières et de pelleteuses.

La morale de cette histoire c'est que s'il avait eu une femme, Bernard Palissy, n'aurait jamais découvert les émaux ! Elle lui aurait défendu de brûler ses meubles et il se serait contenté de faire de la poterie toute pourrie !

« Le bois m'ayant failli, je fus contraint brusler les estapes qui soustenayent les tailles de mon jardin, lesquelles estant bruslées je fus contraint brusler les tables et plancher de la maison. »

Pour la fabuleuse mini-pelle CL12S, c'est chez Leite dont voici le site. Ils ont aussi des mini-chargeurs très mignons ! ET je suis sûr que si vous leur commandez un truc en leur disant que vous les avez connu grâce à un psy, ils seront très très étonnés !

— Bernard Palissy

Plissy les émaux

Etrange !

 


Bien que n'ayant jamais vu un épisode de cette série, j'ai vu les bandes annonces de The good doctor et j'ai été étonné. La série met en vedette Freddie Highmore dans le rôle de Shaun Murphy, un jeune autiste interne en chirurgie à l'hôpital San Jose St. Bonaventure. C'est un jeune docteur que l'on pourrait qualifier d'autiste savant. Atteint du syndrome d'Asperger, il est doté d'une très grande intelligence tout en ayant de graves difficultés communicationnelles. 

Le terme d'autisme savant n'est pas reconnu médicalement et le psychiatre américain Darold Treffert décrit l'« autiste savant » comme une personne autiste avec le syndrome du savant, c'esy à dore qu'il est doté dotée d'un ou plusieurs domaines de compétence, de capacité ou d'excellence, qui sont en contraste avec ses limitation communicationnelles. Il parle d'îlots de génie (islands of genius), pour mieux évoquer l'image d'un océan de difficultés, au sein duquel émergerait un îlot de compétences hors normes.

Loin de moi, l'idée de me moquer des autistes d'Asperger mais à l'évidence, le personnage que l'on nous présente me fait penser à mon aspirateur Dyson, redoutablement efficace pour aspirer mais incapable de tenir une conversation intelligente : c'est le surspécialiste inapte pour tout le reste. Et si 'on en croit la série, c'est donc ce genre de personnage qui ferait un superbe médecin, un être incroyable capable de diagnostics extraordinaires. En revanche, je crois qu'ils en ont aussi fait un chirurgien ce dont je doute vu que le pauvre garçon doit encore porter des chaussures à scratch car inapte à faire ses lacets 

Si l'on poussait encore l'analogie, le comble du médecin performant, serait une sorte de cyborg mû par une intelligence artificielle. C'est sans doute pour cela que Chat GPT a battu des médecins en termes de performance diagnostique mais pire encore, aussi en termes d'empathie.

A croire que ce que l'on nous racontait en faculté de droit à l'époque est vrai.On nous disait, connaissez-vous la différence entre un étudiant en droit et un étudiant de médecine ? Et bien lorsqu'on leur demande d'apprendre le bottin par cœur, les étudiants en droit demande "pourquoi ?" tandis que les étudiants de médecine demande "pour quand ?". 

Alors, les médecins seraient-ils des brutes juste dotée de l'esprit de logique mais incapable d'esprit de finesse tandis que ce serait l'inverse pour les juristes ?

Bien sur que non car il faut un peu des deux sous peine de n'être qu'une machine dans un cas et un escroc, un hâbleur, dans l'autre. car il faut un peu des deux. Comme le dit Pascal, quelqu'un qui n'a que l'esprit de finesse n'a pas la patience "de descendre dans les premiers principes des choses spéculatives et d'imagination". Tandis que les "géomètres ne sont que des géomètres et peuvent devenir faux et insupportables tant qu'ils ne sont pas droits sur des principes bien établis".

 Bref, mon thème astral et mon mars en balance me confine à toujours choisir la voie médiane. J'aime autant les juristes, mon épouse étant avocate que les médecins qui m'adressent des patients. Ça s'appelle ménager la chèvre et le choux ou "avoir le cul entre deux chaises" et s'y sentir à l'aise malgré tout. C'est aussi être doté d'un esprit de logique ET d'un esprit de finesse. CQFD

Pascal m'aurait adoré !

24 septembre, 2023

Vous ai-je déjà dit ?

                                                                       "Oh les FDP !"

 Vous ai-je déjà dit combien je détestais les élus ? Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que je me suis toujours identifié comme anarchiste de droite. Plus jeune, j'avais du mal à me situer. Je savais que je détestais les gauchistes généreux avec les biens d'autrui mais j'avais tout de même trop de cœur pour adhérer au RPR au milieu des droitards bornés et égoïstes.

Et puis un jour, alors que je trainais à la librairie P.U.F , place de la Sorbonne, je me mis à regarder les Que-sais-je et tombais sur celui intitulé : Les anarchistes de droite. Ne cherchez pas la librairie, elle a fermé depuis des années, remplacée par un truc de bouffe sans intérêt. Quant au Que-sais en question, il n'est plus édité. 

Toujours est-il, qu'heureux comme un jeune marcassin dans sa soue, je me repus (du verbe repaître) de cet opuscule qui m'ouvrit de plus, les yeux sur une foule d'auteurs avec qui je me sentais en communion. Tous se caractérisaient pas une plume trempée dans le vitriol, une hyper sensibilité sans mièvrerie et bien sur par le fait que tout ce qu'ils proposaient ne serait jamais possible à moins que l'ensemble de l'humanité n’augmente spontanément de trente points son QI et son score moral aux stades de Kohlberg !

Ce n’était pas demain la veille que cela arriverait mais au moins cela me permit-il de me sentir moins seul et surtout de deviner chez mes coreligionnaires ceux qui peu ou prou avaient les mêmes appétences que moi. Cela m'a aussi donné une structure suffisante en termes de pensée politique pour passer ma vie en tant que passager clandestin sur le grand navire de l'existence (quel lyrisme idiot) sans jamais rien espérer et surtout pas d'améliorations.

Je suis donc resté rebelle à toute autorité, qu'il s'agisse des professeurs, des forces de l'ordre et généralement de tous ceux qui désirent exercer sur moi la moindre pression ou contrainte. Non que je sois incapable de vivre en société mais que bien au contraire je sache où sont les limites sans qu'il ne soit besoin de me les rappeler sans cesse. Je n'ai rien d'un insoumis à la sauce NUPES, surtout pas, je veux juste que l'on me foute la paix en ne me contestant pas ma possibilité d'être roi au royaume de moi-même.

C'est la raison pour laquelle je déteste les élus, comme je l'écrivais au début de cet article. Je n'en peux plus de ces crétins qui pour 95% sont soit des idiots soit des truands, me disent quoi, comment et où faire. C'est aussi la raison pour laquelle j'ai soutenu les Gilets Jaunes. J'ai adoré voir Paris trembler sous les assauts des prolos, aussi vaillants que les poilus de 14. Et puis, il a fallu se rendre à l'évidence, face à l'état t son artillerie, l'infanterie ne peut pas faire grand chose si ce n'est se faire massacrer. Enfin, rattrapée par l'extrême gauche, cette jacquerie authentiquement populaire ne pouvais qu'échouer. Dommage ... Enfin, je me suis vengé en voyant les bleus prendre une branlée à Bastia lors des obsèques de Yvan Colonna.

Mais pourquoi parler des élus me direz-vous ? Simplement parce que je viens de recevoir ma taxe foncière qui vient d'augmenter de 22%. Je considère donc que mon maire, ses adjoints et tous ceux qui ont voté une telle augmentation sont de fieffés fils de pute à qui je souhaite en avance sur les vœux de 2024 tout le mal possible !


20 septembre, 2023

Au fait !

Mon mail est toujours :

pa6712@yahoo.fr

 
Qui c'est ? C'est Tosca, mon cairn-terrier !

 


Burn out !


 Lundi soir en dinant, l'un des convives qui doit avoir une dizaine d'années de moins que moi, nous expliquait que son divorce trouvait son origine dans le bun out qu'il aurait fait voici quelques années. On a beau se marier pour le meilleur et pour le pire, rares sont les couples qui n'échouent pas lorsqu'un événement négatif durable survient. C'est moche mais c'est la vie. On se marie jeune, on croit épouser un surhomme plein de ressources et quinze ans après, on se retrouve avec une loque anxieuse prostrée sur le canapé. Mais qu'est ce que le burnout ?

Le syndrome d’épuisement professionnel, également désigné par l'anglicisme burnout est la combinaison d'une fatigue profonde, d'un désinvestissement de l'activité professionnelle auxquels se rajoutent un sentiment d'échec et d'incompétence dans le travail. Le syndrome d'épuisement professionnel est considéré comme le résultat d'un stress professionnel devenu chronique : incapable de s'adapter aux exigences de son environnement professionnel, l'individu voit son énergie, sa motivation et son estime de soi décliner. 

Il y a pourtant des signes qui devraient alerter le salarié qu'il va se casser la figure bientôt mais il n'en a cure parce qu'il s'investit énormément dans le travail et qu'il se sent capable de surmonter la crise qu'il traverse. Au pire, s'il est un peu angoissé, il se remonter le moral le soir en se versant, un, deux ou dix whiskies bien tassés. Chacun sait que la picole est un bon antidépresseur et un anxiolytique fabuleux. Et puis, l'alcoolisme, c'est pour les autres. 

Au pire, il ira voir son généraliste en lui expliquant qu’il a une "petite baisse d'énergie mais rien de grave et surtout pas une dépression!". Si d’aventure le généraliste lui propose un antidépresseur et pourquoi pas, le recours à un thérapeute, surtout pas, parce que ça c’est pour les faibles. Il s'abaisserait éventuellement à prendre un anxiolytique, un petit coup de Xanax, pourquoi pas, pour passer la période.

Hélas, la période de stress ne passe pas ; au contraire elle s’intensifie. Arrivent évidemment les douleurs généralisées, les erreurs dues au manque d’attention, des insomnies, soit d'endormissement dues à l'anxiété, soit des réveils nocturnes dus à la dépression qui fait son nid petit à petit. L'individu devient terriblement irritable quitte à se ce que son entourage en fasse les frais. Les insultes puis les coups tombent et ça se finit d'abord au commissariat puis devant un juge pour divorcer. Et quand ça se finit mal, on se suicide tout simplement parce qu'à un simple problème professionnel, on a bêtement rajouté des multiples problèmes personnels.

 Bien sur, ça n'arrive pas dans n'importe quel milieu professionnel. Les professions les plus à risques sont celles ayant une forte exigence mentale, émotionnelle et affective et dans lesquelles la responsabilité vis à vis d'autrui est importante. C'est souvent le risque dans les métiers de soignants ou dans la police par exemple. Moi qui vous parle, il m'est arrivé de faire des séances fort tardives ; je crois que mon record c'est une séance à deux heures du matin après un échange de SMS. J'avais senti que le patient était enfin réceptif alors je l'ai pris sur Skype et hop, on a fait une séance.

On notera aussi qu'un risque existe chaque fois que l'on exige des objectifs importants sans donner à la personne les moyens de les réaliser. J'ai ainsi eu un brillant ingénieur des Mines qui est allé au tapis parce que l'entreprise qui l'employait exigeait toujours plus de lui. Pour cette entreprise exerçant dans le luxe, l'informatique c'était simple, il s'agissait juste d'appuyer sur deux ou trois touches et c'était bâché. Et mon pauvre patient, en essayant de suivre ce rythme infernal a déclaré forfait. Je m'étais même fâché tout rouge pour l'obliger à arrêter en lui disant que s'il continuait à faire n'importe quoi, qu'il ne le ferait pas en faisant partie de ma clientèle parce que je ne voulais pas être responsable de son suicide. Bah oui, parfois il faut être dur !

Évidemment, certaines personnes sont bien plus à risques que d'autres. Ce sont toutes celles ayant de fortes attentes en termes de performance et de réussite car l'échec ou pire la médiocrité leur est insupportable. Ce sont les personnes liant excessivement leur estime de soi a leurs performances professionnelles et notamment quand elles n'ont aucun autre centre d'intérêt que le travail. 

Pour ma part, j'ai toujours estimé qu'à la base de tout burnout, il y avait une identité sociale flageolante dans laquelle, la personne se construit principalement dans le regard d'autrui qu'il estime seule capable de lui accorder de 'l'importance. u départ, ce seront les diplômés d'état dont il fera grand cas puis par la suite, ses réussites professionnelles qui lui tiendront lieu d'exosquelette. ôtez lui cela et vous aurez un pauvre sujet fragilisé incapable de se tenir debout et de s'apporter de l'estime.

Passée la période durant laquelle il tentera de s'adapter à ce stress en acceptant tout et n'importe quoi comme un nourrisson auquel on aurait pris sa tétine, il s'abattra dans la dépression mettant alors son environnement immédiat en danger voire sa vie elle-même.

Aucun métier, aucune profession ne mérite qu'on meure pour elle. Jouer aux héros et aux surhommes, pourquoi pas mais que le jeu en vaille la peine. Sacrifiez vous pour sauver plus que vous si vous avez décidé d'être un héros mais vous sacrifier pour un poste dans le tertiaire n'en vaut pas la peine. Sincèrement cher lecteur, il faut être un gros débile immature pour mettra sa santé mentale, son couple, sa famille ou sa vie an danger pour un poste de consultant ou de commercial. Quand vous sentez que le vent force que la toile se tend, que vous commencez à prendre trop de gite, ramenez la voilure et au pire, rentrez au port. Car n'oubliez jamais que :

Les cimetières sont remplis de gens indispensables !

NB : je rappelle qu'en cas de problèmes, c'est faire preuve de sagesse que s'adresser en premier lieu à son médecin et e cas échéant à un psy.




11 août, 2023

Rivarol qui fait coucou au général MacArthur !


 Je crois que c'est Chateaubriand qui, voyant virevolter Rivarol dans les salons mondains disait qu'il y aurait eu matière à écrire dix romans qu’heureusement il n'écrirait jamais. Quel gros jaloux ce Chateaubriand, sans doute un gros incel de son époque même si les biographes ne le mentionnent pas.

A l'instar de ce cher Antoine de Variolé, je fourmille d'idées et j'ai déjà eu mille idées de romans. romans que je n'ai jamais écrit puisque mes lubies et mon côté glandeur me prennent beaucoup de temps. Écrire, c'est une astreinte dont je serais capable bien sur mais le fait est que je ne m'y suis jamais mis alors les années ont passé et je n'ai rien produit d’autre que ce misérable blog que vous lisez. Je ne serai jamais Balzac.

Mais je vais m'y atteler prochainement, je vais mettre par écrit une de mes idées. Je ne promets pas un chef d’œuvre, je ne herche même pas à être édité si ce n'est en m'auto-éditant. Je veux juste avant de mourir, même si je n'ai pas prévu de mourir bientôt, de finir un projet, de cesser de rêver les choses pour les faire. Je veux cesser d'être velléitaire.

Le point de départ sera cette habitude que j'ai parfois, pas souvent mais parfois, lorsque je roule et croise des inconnus attendant je ne sais quoi sur le trottoir, de donner un léger coup de klaxon assorti d'un vigoureux salut de la main comme si l'on se connaissait. Je regarde ensuite la personne dans le rétro pou observer leur réaction. Certains s'en moquent éperdument tandis que d’autres me regardent m'éloigner à bord de mon Kangoo en se demandant qui a bien pu leur dire bonjour.

Voilà c'est tout, vous n'en saurez pas plus. Bon je me barre en vacances mercredi mais comme l'a dit Mac Arthur en quittant les Philippines : I shall return !



Intermède !

 Même les marcassins détestent Emmanuel Macron !

Kangoo mania !

 

Ah on s'est foutu de ma gueule et de mon Kangoo d'occasion. Cependant mon pote Chico, le notaire véreux, qui roule habituellement dans sa Porsche à 160k€, était bien content de le trouver mon Kangoo  quand il a déménagé. D'ailleurs je ne compte plus les gens qui le l'ont emprunté et finalement ont été conquis. D'abord parce qu'on est assis en hauteur, qu'il y a de la place et qu'on peut y mettre tout un fourbi et que c'est simple et pas cher à entretenir.

Dernièrement alors que je déjeunais avec un ami exerçant la profession d'expert en automobile, il m'a expliqué qu'au Japon le Kangoo était le véhicule  la mode. Oui ! Là bas, au pays du soleil levant, mon vieux Kangoo série 1 ferait fureur ! Et si elles me voyaient rouler dedans, les japonaises seraient folles de moi. Eh oui, ils en ont même parler à la télévision, je n’invente rien. Je vais bichonner mon Kangoo RXE et dans vingt ans, il vaudra sans doute autant qu'une Ferrari 250 GTO !

Bien sur aimer les Kangoos, meêm si c'esst une preuve indéniable de bon goût et un effort de leur part, n'exonère par le Japon du massacre du général Lemonnier.

Lang Son 1945, on n'oubliera jamais !

RXE et non RXT ! Merci au lecteur qui m'a permis de corriger cette énorme erreur !

Les incels !


 Récemment une jeune patiente m'a décrit la rencontre avec un jeune type qu'elle avait accepté de voir dans un café. Elle est jeune et mignonne t terriblement intelligente et lui, d'après ce qu'elle m'en a dit, n'était pas mal non plus, travaillant dans l'informatique, avec des revenus stables et une apparence plutôt flatteuse. 

Bref ces deux là auraient pu s'entendre, commencer une histoire et nous faire des petits. Mais non, car si la donzelle était maligne, le prétendant s'est révélé être un bourrin de premier ordre, un peu comme si, étant chasseur, il avait décidé d'aller taquiner la perdrix habillé en orange avec des grelots sur sa tenue et une enceinte gueulant de la musique. Ben, la perdrix se serait envolée et il serait rentré bredouille ou broucouille comme on dit dans le Bouchonnois.

A peine installés, d'après ce que me raconta ma patiente, voici que ce gros bourrin, la soumet à un feu roulant de question. Tant et si bien qu'elle a l'impression de passer un entretien de recrutement. Certaines questions sont évidemment légitimes mais viennent ensuite des questions totalement aberrantes concernant son nombre de partenaires sexuels par exemple.

Il se met alors à lui raconter sa vie et combien il a été amoureux avant de se faire tromper. Et il explique à ma patiente qu'il aurait su mieux surveiller son ex et qu'elle ne serait pas partie. C'est engageant tout de même le type qui pour séduire vous explique qu'à l'avenir il va se comporter en taliban. Ce qui devait arriver arriva et ma patiente prétextant un rendez-vous prit la tangente sans jamais le rappeler.

Connaissant ce genre d'oiseau je suis sur qu'il a ravalé sa hargne en se disant "encore une salope". Et non mon garçon, encore une jeune femme qui t'échappe parce que tu t'es conduit comme un gros con. Parce que même si Stéphane Édouard dit des choses parfois intéressantes, tout n'est pas à prendre au pied de la lettre et qu'il faut un peu de recul pour saisir ce qu'il dit. Non toutes les femmes ne sont pas des salopes hypergames n'en vouant qu'à votre fric. En revanche il est normal qu'elles veuillent un minimum. 

Et ce minimum, ça commence par savoir les séduire ce que les incels, grand consommateurs de conseils à la con sur des sites plus ou moins intelligents de séduction ne savent pas faire. Cessez de faire tout et n'importe quoi et maîtrisez déjà le basique consistant à être propre, avoir une profession stable età se montrer sympathique et tel qu'on est.

Le mot incel (involuntary celibate), célibataire involontaire en français) désigne les hommes s'estimant incapables de trouver une partenaire alors qu'ils souhaiteraient plus que tout être en couple. Comme ce pauvre gars ayant échoué avec ma jeune patiente, l'incel se caractérise par le ressentiment, la volonté d'apitoyer; la misogynie, la misanthropie et le sentiment que le sexe comme le sentiment que sexe et les sentiments devrait être un dû que leur refuser est d'une rare injuste.

L'incel n'est donc pas un pauvre gars malheureux mais une sorte de communiste de la relation sentimentale qui pense que sans efforts, tout doit lui tomber tout cru dans le bec. L'incel pense que sans efforts il doit tout obtenir tandis que l'élue de son cœur devra être toujours apprêtée et jolie et bien sur disponible pour une partie de jambes en l'air. Et comme il est un peu con, disons totalement immature, il aimerait que sa dulcinée soit la championne du cul tout en n'ayant évidemment jamais connu d'autres hommes que lui. Et, ce gros bêta étant bien sur gros consommateurs de porno et cam-girls, il reste persuadé qu'une femme, c'est quelqu'un de disponible à tout moment qui va le trouver génial.

Bon alors conseil aux incels qui liraient cet article. Déjà comme je le disais, propre, sympa avec un job stable. Si vous êtes un peu timide, ç na rien de grave; c'est normal lors qu'une première rencontre même finalement vous n'avez rien à perdre. Comme le disait un de mes patients gros dragueurs, je suis entré dans le café sans gonzesse et au ire j'en ressortirai sans. 

C'est de la sagesse, toute les campagnes de pêche ne sont pas fructueuse, regardez les émissions à la cn sur la pêche au crabe royal sur les chaines de la TNT et vous verrez que certains chalutiers rentreront sans rien ou presque. Ce n'est pas pour autant que le patron pêcheurs saborde son bateau et va bouder. Il se dit que ce sera mieux la fois prochaine. N'oubliez pas qu'il existe un facteur chance mais surtout l'expérience.

Enfin, face à la demoiselle ne cherchez pas à être quelqu'un d'autre. Rien de plus ridicule que de jouer une comédie qui ne tiendra pas dix secondes comme le chantait Alain Souchon quand j'étais petit dans Bidon. Le faux self est certes une adaptation que nous avons tous tendance à utiliser pour masquer nos manques mais comme le maquillage, c'est à utiliser avec modération. Pour tout connaitre du vrai et du faux self, c'est ici.

Et puis cessez de penser que vous aurez accès à tous vos désirs. Globalement les couples sont bien appariés, les belles vont avec les beaux et les moyens avec des moyennes. Si vous êtes moyen physiquement voire moins, vous avez intérêt à avoir d'autres talents pour choper une 10/10. C'est la vie, c'est comme pour les bagnoles, si vous n'avez pas les moyens, vous rêverez d'une Ferrari sans vous en offrir une. Et puis d'ailleurs cessez de noter les femmes, c'est grotesque, c'est vraiment un truc d'incel.

Bref, cessez de vous rendre ridicule, ayez des prises de conscience et changez ce que vous pouvez changer et accepteez ce que vous ne changerez jamais et faites en sorte de composer avec ce dont la nature vous a doté quelque chose de sympa et d'agréable.

Ça n'a rien de compliqué de trouver une femme !

 

Les vieux Johnny Hallyday !


 Quand j'étais petit, mes parents avaient une maison de campagne. C'était à la mode dans les années soixante-dix. Le vendredi soir, on venait nous chercher à l'école, mon frère et moi, et hop, nous avions le droit aux embouteillages de l’autoroute A6.

C'était parti pour au minimum une heure et demie de voiture avant d'arriver dans la région de Courtenay. (Mes lecteurs du Gâtinais apprécieront que je connaisse leur région ) Avec le recul et la nostalgie qui teinte tout de rose, je dois dire que ce furent de très bons moments que j'adorerais revivre même si à l’époque je pestais de laisser mes copains pour aller m’ennuyer à la campagne. 

Et puis, j'avais évidemment le complexe du francilien qui pense que dès qu'on dépasse Fontainebleau au sud, on entre en terre inconnue. Pour moi, es gens du Gâtinais étaient des pécores, gentils certes mais des pécores tout de même. 

Bref; j’étais un petit con de parisien de son époque, mais un petit con observateur qui se posait toujours des tas de questions. Et si ma passion de la lecture me permettait de trouver certaines répondes ; toutes ne s'y trouvaient pas. Parfois il faut juste vieillir pour comprendre ou connaitre : je crois qu'on appelle cela l'expérience.

C'est ainsi qu'à l'époque, je voyais passer ce que j'appelais dans ma tête "de vieux Johnny Halliday", c'est à dre des gars du cru qui se donnaient plus ou moins de mal pour ressembler à leur idole Johnny ou du moins pu avoir l'air rock'n'roll. Le minimum était de porter la banane et la nuque longue et des santiags. Les plus riches rajoutaient un perfecto avec des chaines. 

Moi, je trouvais ça rigolo parce que si Johnny Halliday continuait à faire des disques, il avait un peu évolué. Or ce que je voyais semblait sortir de l’accouplement contre nature du célèbre chanteur de rock et d'un chauffeur routier. Ca sortait directement d'un musée des antiquités des années soixante et à l'époque, moi le très jeune, je trouvais cet accoutrement ridicule.

Je ne comprenais pas qu'on puisse comme cela, stagner et cesser d’évoluer pour ne pas vivre à son époque au risque d'apparaitre comme une caricature anachronique d'une époque disparue tout juste bonne à susciter les quolibets de la génération montante.

Mais les "vieux Johnny Halliday" semblaient s'en foutre et être heureux. Ils allaient boire leur coup et acheter leurs cigarettes au tabac de la place Armand Chesneau et là, tout le monde semblait les trouver normaux. Les gars avaient juste arrêté de s'adapter pour vivre comme ils l'entendaient avec leurs souvenirs.

Et puis comme l'écrivait Marcel Gotlib, maintenant que le lourd soc de la charrue de la vie a buriné mon visage, j'ai vieilli et j'ai compris. J'ai évidemment compris que l'adaptation incessante confinait encore plus au ridicule que d'accepter son âge en se disant qu'on a vécu des choses à l'époque et que c'était bien, que ça ne reviendra pas, que c'est comme ça et qu'il faut laisser la place aux jeunes.

Qu'il faut cesser de s'informer, de jouer au jeune sous peine de devenir un vieux jeune voire un vieux beau un peu ridicule, u de ces quinquagénaires qui se trimballe en jean slim avec un t-shirt ajusté qui dissimule mal la petite bedaine qui pointe malgré les efforts sportifs et la discipline alimentaires.

J'ai eu mon heure, ma jeunesse, bien que je me dise être né vieux, je me suis amusé, j'ai connu des modes successives que j'ai plus ou moins suivies, des chanteurs et des groupes et c'était bien. Je n'ai plus envie de m'adapter.

Je ne me sens pas vieux parce que mon cerveau fonctionne bien et que pour moi c'est l'important. Je connais tout ce qui se fait soit par les médias traditionnels soit par ce que m'en disent mes plus jeunes patients et cela me suffit. 

Je suis devenu sans m'en rendre compte moi aussi un vieux Johnny Halliday qui traine avec se souvenirs, persuadé que c'était mieux avant.


24 juillet, 2023

Interlude !

 Et tchac un marcassin !

La fois où j'ai été pris pour un débile !


 Je viens dans l'article précédent de vous raconter mes déboires avec les agents immobiliers. La dernière agence m'a fait un coup qui aurait pu me faire bondir si je n'avais été, comme chacun le sait, pétri d'humour et surtout dénué de tout égo depuis que j'ai fait une psychanalyse jungienne.

La dernière agence; celle tenue par les deux frères se ppite et je fais donc vsiter la maison. C'est Débilos qui s'y colle. Je l’emmène donc dans les étages et il me pose des questions auxquelles je réponds du mieux que jepeux. A un moment, je n'ai pas le renseignement demandé et je lui explique que pour l'aspect fiscal, c'st mon épousé qui gère et je raoute en sourait que pour la paperasse je suis un peu sous tutelle et que c'est elle qui gère. C'est vrai quoi ! A quoi bon épouser une vocaté si c'est pour se farcir l'administratif !

Vient alors le moment de signer le mandat que mon épouse et moi relisons, enfin sur tout elle. Et au moment ù je m'apprêté à parapher les pages, Débilos s'adressant a son frère aîén lui explique s'uil ne sait pas si ma signature est valable parce que je suis sous tutelle ! Ce con n'a pas saisi ma vanne ais était persuadé que j'étais réellement sous tutelle !

Mon épouse s'étonne et j'explique alors que e sachant pas donner le renseignement fiscale demandé j'ai dit en plaisantant à Débilos que pour l'administratif j'étais sous la tutelle de ma femme. Le frère ainé est mortifie et se confond en excuses. Je lui dis que ce n'est pas gravec mais je demande simplement au petit frère si lorsqu'il 'a vu je lui ai vraiment donné l'impression d'être con ou paumé voire vieux au point d'être un majeur protégé ?

Rappelons que la tutelle s'adresse à une personne majeure ayant besoin d'être représentée de manière continue dans les actes de la vie courante. Et ce, du fait de la dégradation (altération) de ses facultés ou de son incapacité à exprimer sa volonté.

NB : le surnom Débilos est affectueux ;)

 

Métier de cons ! (enfin pas tous parait-il)


 Tiens un article qui n'aura rien à voir avec la ligne éditoriale de ce blog, perdue depuis bien longtemps faut-il dire. Je tenais à user du peu de visibilité que j'ai encore sur la toile pour dire combien le métier d'agent immobilier semble être un métier de cons. Enfin, j’édulcore (parce que mon avocate d'épouse me dit qu'il ne faut pas écrire ça), pas tous bien sur, il doit y en voir de bien et je n'ai pas eu de chance avec ceux que j'ai rencontrés depuis deux ans.

Voici deux ans je vendais un pavillon et on m'a recommandé une agence. J'ai donc signé un mandat exclusif et hop. Et puis j'ai eu l'idée de regarder sur Seloger.com comment l’annonce avait été rédigée. Et là, quelle surprise, qu'il s'agisse de la description de la maison, de sa superficie et du terrain, rien n'était correct. J'ai viré l'agence pour en prendre une autre.

J'avais eu l’idée de diviser le terrain dudit pavillon. J’avais donc à vendre un pavillon et un terrain. J4ai remis le tut en agence. Cette fois-ci l'annonce était correcte mais il se trouve qu'un jour, qu eje venais entretenir ledit terrain, j'ai croisé le négociateur immobilier qui le faisait visiter. Et le voici qui vient tout sourire vers moi accompagné des visiteurs en s’exclamant : voilà le propriétaire, il va pouvoir vous renseigner. Je me suis alors aperçu que les renseignements demandés étaient si basiques qu’ils auraient du être dans le dossier. Ben non, pépère s'était pointé comme une fleur avec juste les clés. 

A l'issue du mandat j'ai viré la seconde agence et j'ai collé une annonce dans Paru/Vendu. Et toc je l'ai vendu tout seul comme un grand ! Je me souviens que le gars est venu avec sa femme visiter. Je voyais le regarde de la bonne femme briller. Ils changeaient de commune, passant d'un environnement moyen  un quartier plus chicos et ça lui plaisait. Et on sait que c'est toujours madame qui décide. Je les sentais ferrés, beaux comme des soleils, je n'ai eu qu'à tirer le poisson hors de l'eau d'un coup sec. Je lui ai fait dix pour cent sur le prix et hop emballé c'était pesé.

Mais comme je suis aussi parfois très bête je n'ai évidemment pas tiré profit de cette expérience. Ayant eu un autre bien à vendre, j'ai réitéré mes conneries en faisant appel à une autre agence. Cette fois-ci, j'ai choisi deux jeunes parce que je pensais qu'il fallait faire confiance à ces deux petits gars, deux frères l’aîné qui me semblait futé et le plus jeune un peu limité. Mais bon, comme l'idiot du pass sanitaire, je me suis dit "allons-y quoi !".

Bien mal m'en a pris parce que le plus grand, le futé a laissé son petit frère Débilos gérer le truc. Déjà, l'annonce ne cadrait pas. Qu'il s'agisse de la description du bien, de sa localisation et des commodités qu'il offrait, tout était faux.Je me suis donc fâhé tout rouge. Enfin, deux visiteurs se montrent intéressés mais Débilos ne connaissant pas le PLU les a mal renseignés et ils sont allés faire d'autres offres. Et me voici fin juillet sans rien. Et voilà que derechef, je me mets à gueuler et que je vire cette agence.

Je vais retourner sur Paru/Vendu encore une fois. C'est marrant parce que j'ai vu les voitures qu'ils possédaient et à moins qu'elles soient en location et q'uils ne bouffent que des patates toute l'année, ils semblent bien gagner leur vie. Je dois être maudit par le dieu des agences immobilières.

Quel métier de chiffonniers !

Les temps changent !


 Cela fait déjà plus de vingt ans que j'exerce, peut-être même pas loin de vingt-cinq ans, je ne sais plus. Enfin ça fait un bail. Je n'ai jamais eu de problèmes avec les médecins avc qui j'ai parfaitement collaboré en bonne entente. A eux la prescription, bref le truc pas très drôle, et à moi la thérapie, le processus exigeant un peu plus de doigté.

Jamais au grand jamais, je ne me suis pris pour un médecin : chacun son boulot ! Pas pus que je n'ai estimé faire partie d'une profession paramédicale ; le bonheur n'étant pas une donnée purement objectivable. En revanche j'ai toujours apprécié notre collaboration car j'ai toujours imaginé que nanti de la seule parole et de ma bonne volonté, j'étais un peu comme le fantassin sur le champ de bataille et que bien souvent, un appui de l'artillerie était nécessaire. C'est ainsi que chaque fois que c'était nécessaire, j'ai enjoint les patients qui le nécessitaient de consulter leur médecin pur se faire prescrire un traitement adéquat.

Et puis depuis deux ans, est-ce du à tweeter ou est-ce vraiment la réalité, j'ai vu les médecins changer, perdre leur bienveillance au profit d'une attitude purement scientiste et très réductrice. J'ai même constaté que ma chienne était mieux reçue par son vétérinaire que bien des patients chez leur praticien. Est-ce du au covid et à la mise au pas de leur profession ? Je n'en sais rien. 

Toujours est-il que j'ai constaté une nette rupture entre les médecins avec qui j'avais commencé à travailler et qui ont tous entre soixante-dix et soixante-quinze ans et la génération montante. La clinique et l'écoute du patient semblent moins compter. 

ET que dire des pratiques qui s'éloignent peu ou prou de la médecine officielle ou des activités paramédicales dûment accréditées par l'état. Là, ça devient du délire. Qu'il s'agisse des naturopathes, des ostéopathes, des chiropracteurs, des hypnothérapeutes, etc., chacun en prend pour son grade ! A les écouter, ce serait tous d'odieux charlatans uniquement intéressés par l’argent. Comme si les médecins ne gagnaient pas leur vie ? A priori mon voisin anesthésiste qui roule dans sa monstrueuse BMW X6 de cinq mètres de long, ne semble pas dans le besoin (ce que je ne lui reproche aucunement).

Personnellement je n'ai pa d'avis sur ces pratiques que je ne connais que très peu. Certains patients ne jurent que par "leur ostéopathe formidable qui  réussi à les remettre sur pied après un accident" ou bien par "leur naturopathe qui a réussi à traiter leurs problèmes gastriques qu'aucun médecin n'avait réussi à soigner". Ce qui ne les empêche pas bien su de faire confiance la plupart du temps à leur généraliste parce que s'ils sont libres, ils ne sont pas idiots pour autant.

C'est peut-être cette liberté qui semble gêner les jeunes médecins comme si le fait de demander un autre avis, ou comble de sacrilège, d'emprunter une autre voie que celle tracée par la médecine d'état était impardonnable. Tant ps si certains vont trop loin et mettent leur santé en danger car c'est LEUR santé.C'est dommage mais c'est ainsi. Il faut cesser d'appliquer la science de l'ingénieur aux êtres humains, ça ne marche pas. Er ce d'autant plus que les médecins ne sont pas toujours mieux lotis dans d'autres domaines. Je ne compte plus le nombre de praticiens qui se sont fait refoule d'immondes crouts contemporaines vendues comme placement surs par exemple.

J'ai moi même dans ma pratique de sérieux concurrents qui sont les astrologues et les voyants. Et donc ? L'ai je reproché à un patient ? Jamais. Tout au plus, si la dépendance à cette pratique devient problématique, je l'intègre dans la thérapie comme je traiterais n'importe quelle dépendance. Mais rien de plus. On a le droit d'être irrationnels, ça fait du bien.

Alors si d'aventure un jeune médecin me lit et qu'il se reconnait dans ce que je viens d'écrire, qu'il lâche un peu la grappe aux gens. Il peut éventuellement me traiter de gros con, je m'en fous.

23 juillet, 2023

Escroc !

Escroc, je suis un escroc. Je m'en voulais tellement de ne pas vous avoir souhaité ni un Joyeux Noël, ni la bonne année, que j'ai écrit deux article que j'ai antidatés. Faute avouée est parait-il à moitié pardonnée.

J'ai honte ! (vraiment honte)

 


J'ai honte d'avoir passé tous ces mois sans écrire et je vous demande pardon à vous qui attendiez mes petits billets sans importance. J4écris ce soir de juillet 2023 alors que je n'ai peut-être plus un seul lecteur. Tant pis, c'est de ma faute. Et puis lorsque j'ai commencé voici plus de dix ans c'était pareil. J'avais utilisé l'image usée jusqu'à la corde de la bouteille que l'on jetterait à la mer en espérant que le message qu'elle contient soit lu. Et j'ai été lu. J'ai même connu un petit succès d'estime.

Pourquoi n'ai-je pas écrit ? D'une part parce que je glandouille trop sur Tweeter alors que ce média n'est pas fait pour moi. Même si j'aime le consulter, je l'utiliser comme j'irais au café discuter avec des compagnons de comptoir. Je n'y ai développé aucun talent particulier. Je suis un coureur de fond et pas un sprinter : l'immédiateté n'est vraiment pas mon truc. Bref, je perds mon temps sur tweeter comme à l'époque où je trainais avec les frères Machin, mes voisins, et que mon prof de lettres me disait d'arrêter de fréquenter des imbéciles. Il n'avait pas tort. 

Je remercie juste tweeter de m'avoir fait connaître quelques personnes sympathiques. ET encore, comme nou savons peu ou prou les mêmes idées, on tourne vite en rond. ET puis à part bavasser que fait on ? Hier soir par exemple, j'ai été pris d'une lubie subite pour les villages fantômes. Il y n a beaucoup dans les Alpes de Haute Provence, la plupart ayant été le refuge de maquisards. Sautant de lien en lien, j'en suis venu à lire les biographies de ces jeunes dont certains furent fusillés ou déportés. Et on aura beau dire, on aura beau faire, on parle beaucoup sur les réseaux sociaux mais nous restons de gros bourgeois couards ne possédant par un centième du courage d'un Paul Marie Radius par exemple. A notre décharge, le courage, à a limite de la témérité est l'apanage des jeunes que nous ne sommes plus.

J'ai donc perdu beaucoup de temps sur tweeter et puis, un autre phénomène est apparu. Je crois que j'ai été contaminé à mon corps défendant par la peur, la peur d'écrire, la peur d'être sincère. Depuis dix ans que j'écris, a liberté de parole se réduit comme peau de chagrin. Femmes, gros, transsexuels, personnes racisées comme on dit maintenant, individus revendiquant un pronom spécial, tout le monde est victime de tout le monde et s'en prend à tout le monde. C"est devenu pénible et ce d'autant plus que j'ai toujours écrit avec beaucoup de liberté. Alors je crois qu'assister à des raids de mécontents sur le compte d'un pauvre quidam qui avait leur le malheur de les "blesser" à tort ou à raison, m'a refroidi durant un moment de revenir.

Mais me voici revenu et croyez le ou non, ça me fait très très plaisir.

Meilleurs voeux 2023 !

 

Je souhaite à mes chers lectrices et lecteurs une formidable année 2023. J'aimerais pouvoir dire qu'elle sera meilleures que les trois années passées mais rien n'est moins sûr. Le délire covidiste étant passé, gageons que les monstres qui nous gouvernent sauront trouver autre chose pour maintenir le bon peuple dans la peur et la sujétion. 

De quoi s'agira-t-il ? D'une nouvelle pathologie ? Des attentats ou bien une catastrophe écologique imminente ? Je sais combien les cabinets de conseil peuvent être créatifs lorsqu’il s'agit de monter des psy-ops. Je le sais d'autant plus que j'ai toujours adoré la psychologie sociale et notamment ce qui concerne le conformisme social. Si je n'avais pas eu d'âme, j'aurais été parfait dans un de ces cabinets où j'aurais fait profession d'escroc.

Le conformisme désigne le processus d'influence sociale par lequel une personne est amenée à aligner ses propres perceptions, croyances ou conduites sur celles d'un ensemble d'autres personnes. C'est assez passionnant à étudier. On se croit forts et à l'abri de toute influence et on peut se faire avoir comme des grands.

Si le sujet vous intéresse, voici comment les escrocs, qu'ils soient élus ou simples commerçants ou se disent vos amis vous manipulent en vus dominant :

1- Rendre invisible ;

2- Ridiculiser ;

3- Retenir l'information ;

4- Utiliser la double contrainte ;

5- Culpabiliser et déshonorer.

Sur ces bonnes paroles, je vous réitère mes meilleurs vœux pour 2023 ! Et pour ceux que le sujet intéresse, les travaux de Berit Ås sont disponibles ici.