21 juin, 2022

Interlude !

 


N'oublions jamais les vertus apaisantes du marcassin. Contempler un marcassin, c'est gagner des années de vie ! Marcassinothérapie©️

Stress post traumatique ! Et puis un peu de colère aussi !

 

Je me crois assez solide psychologiquement. Certes, à la moindre goutte de sang à la télévision, je détourne la tête mais pour le reste, je ne crois pas avoir d'angoisses particulières si ce n'est celles liées au temps qui passe. Mourir m'importe peu mais vieillir si. 

En revanche, en discutant autant avec mon épouse, des amis, qu'avec des patients, j'ai pris conscience combien cette folle période du covid que l'on vient de traverser m'a profondément marqué. 

Si je n'ai jamais eu vraiment peur de la maladie, comprenant rapidement qu'elle ne serait létale que pour les octogénaires ou les gens en très mauvais état, comme le serait une grippe carabinée, j'ai cependant souffert du confinement.

J'ai une belle maison et un jardin et envoyant chier l'état, je ne me suis pas privé de recevoir qui bon me semblait, ou plutôt ceux qui comme moi étaient imperméables à la propagande étatique. Désolé mais je préfère manger une coté de bœuf avec des amis que de faire un apéro-skype : je n'ai plus l'âge de la baise par téléphone. 

J'ai juste pris conscience de l'incroyable pouvoir étatique mais surtout de la servitude absolument incroyable des gens. Leur capacité à se faire manipuler, leur veulerie abjecte m'a dégouté définitivement de mes contemporains.

A part mes nouveaux camarades droitards de Twitter, mes fidèles Gringeot, GCM et l'Homme à la Porsche, tous autour de moi, bourgeois dument diplômés et nantis se sont couchés devant le pouvoir. Des gens que je connaissais depuis l'enfance ou l'adolescence se sont révélés comme étant les pires collaborateurs du pouvoir inique de Macron. Ces crétins continuent à affirmer qu'heureusement qu'il était là pour nous protéger de la pandémie. Le pire étant ceux croyant à la fable selon laquelle on se vaccinait pour protéger les autres ! La culpabilité reste un ressort incroyable pour manipuler les âmes simples.

Ces abrutis, pourtant adultes, toujours prêts à toutes les compromissions pour gagner quelques sous avaient besoin d'un papa pour affronter une grippe même pas aussi agressive que celle de 1968. A cause d'eux, de leur lâcheté, j'ai été enfermé, on m'a interdit de loisirs, de me tenir debout à un bar, et même de m'acheter des slips ! Si ces abrutis ne comprennent pas qu'ils ont été victimes d'une gigantesque psy-op, c'est que ce sont vraiment des ânes. 

D'ailleurs, ce sont des ânes, des ânes dûment diplômés vivant dans des appartements ou des pavisllons valant plusieurs centaines de milliers d'euros, prêts à tout pour voyager et fiers de leurs progénitures aussi bêtes qu'eux. Allez dites monsieur Macron, si je me tiens tranquille, vous m’enlèverez ma laisse hein ?

Voici trois semaines, j'avais un diner en leur compagnie et mon épouse et moi sommes partis après les entrées. Je crois que je n'avais qu'un envie, c'est de prendre un couteau et de les planter. Rassurez-vous, je ne l'aurais pas fait, je suis garder le contrôle. Mais je suis quelqu'un de gentil et empathique et je n'aime pas fréquenter des gens qui font jaillir mes plus noirs instincts. Partir était le mieux. Aucun d'eux ne ne me manque.

J'étais comme un gars revenant du front et qui verrait les gens se goinfrer à l'arrière qui lui expliquerait "qu'après tout, ce n'était pas si dur". Bien sur que je n'ai pas la prétention de comparer ce que j'ai vécu avec un internement dans un camp de concentration. En revanche, je sais qu'un pouvoir capable de m'infliger ce qu'il m'a infligé est capable de tout et que je ne pourrai compter sur personne. Ce que l'on nous a fait subir n'a rien à voir avec des mesures prophylactiques mais tout à voir avec du sadisme et de la malveillance.

De même je ne peux plus voir les vieux. Quand j'étais petit, un vieillard, c'était quelqu'un qui avait eu une vie dure. J'ai même connu des gens qui ont fait la première guerre mondiale ! Aujourd'hui, le vieux n'est qu'un boomer, un adolescent aux cheveux gris qui n'a de cesse que de pomper le plus possible les forces vives.

A cause des boomers, pourqu'ils puissent faire leurs croisières Costa, on m'a privé de liberté, on a mis un stop à ma vie, on a cru bon de m'empêcher de vivre. Ces fils de pute, et je pèse mes mots, qui n'ont eu de cesse de brailler sur des barricades où ils ne couraient aucun risque en 1968, qu'uil était interdit d'interdire, n'ont tout d'un coup eu que ce  mot à la bouche : interdire et obliger ! 

Dieu que je les hais. D'ailleurs récemment, alors que je prenais quelques jours de vacances en Corse, je les ai vus, ces ignobles boomers dans le petit train qui passe sur le Cours Paoli, le promène-couillons qui balade les touristes. C'était plein de cheveux blancs et ça rigolait. Bien sur c'est en forme à force de pomper les actifs.

Me prenant sans doute pour un local, il y en a un qui m'a fait coucou de la main, je n'ai pu que lui répondre d'allers crever en le traitant de vieille ordure macroniste. C’est l'ami avec qui j'étais qui m'a tiré par le bras pour me calmer.

Alors comme je sais que la colère et la rage sont mauvaises pour la santé autant que mauvaises conseillères et que je ne voudrais pas crever avant ces boomers ignobles, je me souviens de ce qu'un jeune soldat engagé dans les Forces françaises libres écrivait à sa mère peu avant sa mort : nous sommes quarante mille fous qui nous battons pour quarante millions de salauds.

 Puis, je relis la maxime 1 du Livre II de Marc Aurèle :

Dès l’aurore, dis toi par avance : je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance des biens et des maux.

Pour moi, ayant jugé […] que la nature du coupable lui-même est d’être mon parent, non par la communauté du sang ou d’une même semence, mais par celle de l’intelligence […], je ne puis éprouver du dommage de la part d’aucun d’eux, car aucun d’eux ne peut me couvrir de laideur.

Je ne puis pas non plus m’irriter contre un parent, ni le prendre en haine, car nous sommes nés pour coopérer, comme les pieds, les mains, les paupières, les deux rangées de dent, celle d’en haut et celle d’en bas. Se comporter en adversaires les uns des autres est donc contre nature, et c’est agir en adversaire que de témoigner de l’animosité et de l’aversion

Faire quelque chose !

 


L’année passée, un ancien patient m'a demandé un rendez-vous en urgence. Je l'ai reçu dès le lendemain et il m'a exposé son cas. Sa mère âgée, malade d'un covid carabiné, était entre la vie et la mort, à l'hôpital à l'étranger et il ne savait que faire. Plongée dans le coma, elle était sous assistance respiratoire et nul ne savait si elle allait s'en sortir.

Pour comble de malchance, ce patient, quoique charmant, est le prototype du fifils à sa maman, avec qui il vit. Lui et elle forment un coupe si soudé, qu'il n'y a jamais eu aucune place pur une demoiselle entre eux. Le décès de sa mère, aussi soudain aurait été une catastrophe. 

Tous les jours, il avait un médecin à l’hôpital qui lui donnait des nouvelles de sa mère. Dans son malheur, il avait eu la chance que sa mère soit tombée malade dans un pays où la pression fiscale est moindre qu'en France mais où les hôpitaux sont bien meilleurs. 

Je l'ai écoute en me demandant ce que je pourrais bien faire. Je sais que parfois, il faut se contenter d'écouter mais moi, ça me frustre, j'ai l'impression d'être payé pour rien. Ne pouvant rien pour la mère, si ce n'est croiser les doigts, je me suis demandé ce que je pourrais pour mon patient et j'ai eu une idée.

Quand on est confronté ainsi à une grande angoisse, il faut agir. Parfois, c'est passif et on se contente de prier, parfois on détourne son attention en faisant une tâche nous distrayant de la situation anxiogène comme les poilus de 14-18 qui sculptaient les douilles d'obus. 

Je lui ai dit que je connaissais une magnétiseuse dont me disait le plus grand bien. Son action est-elle efficace, nul ne saurait l'affirmer même si ceux qui y ont recours s'en félicitent. Les âmes chagrines me répondront que ce sont des crétins qui s'autoconditionnement quant aux bienfaits d'une pratique charlatanesque. 

Il n'empêche que même si je n’ai pas à juger sa pratique je sais que Christine V. est une femme d'une rare honnêteté et d'une totale bienveillance. Comme je le dis souvent aux gens tentés de me prendre pour un con : vous savez; je ne suis peut-être pas informaticien mais j'ai aussi un métier et je suis dans votre tête alors que vous ne vous en doutez même pas. Bref, je réponds de cette dame comme de moi-même.

J'ai alors dit à mon patient :

- Écoute, tu es ingénieur, tu gagnes bien ta vie et tu n'est pas à cinquante-cinq euros près. Tu vas contacter cette dame, te procurer une photo récente de ta mère et lui envoyer. Elle agira à distance.

Il était un peu étonné alors je lui ai expliqué que l'important c'était qu'il ne se morfonde pas mais qu'il ait l'impression d'avoir rempli son obligation de moyens. Sachant qu'avec une mère en réanimation à mille kilomètres de chez lui, il ne pouvait pas grand chose, je lui proposais une stratégie certes un peu iconoclaste mais réelle.

Comme c'est un gentil garçon qui me fait confiance, il l'a fait ! Et vous savez quoi ? Quarante-huit heures après, sa mère sortait des vapes et revenait au monde des vivants.

Et comme je reste psy, je lui ai dit que cette mésaventure devrait lui servir et qu'il devrait commencer à vivre seul sans maman !

Rêver d'un ailleurs !

 

Un de mes patients, brillant s'il en est, m'expliquait qu'il voyait l'agonie de notre pays non pas comme quelque chose de brutal mais comme une lente descente aux enfers, un peu comme aura pu la  connaitre l'Espagne qui après avoir partagé le monde, est devenue une terre d'émigration parfois moins riche que ses anciennes colonies. Ça c'est la vision des gens de droite.

A gauche, le catastrophisme est aussi de rigueur mais les causes invoquées sont différentes. On accuse le capitalisme, la croissance sans borne, l disparition de la biodiversité. Bref, la terre mais surtout les villes sont devenues un enfer.

Les deux visions se rejoignent dans la croissance en un ailleurs paradisiaque qui n'attend qu'une impuslion, de la bonne volonté pour devenir réel. A droite, on songe à des communautés survivalistes dans lesquelles l'état n'aurait pas son mot à dire à moins de se heurter à une levée d'AR15, tandis qu'à gauche, c'est la décroissance qui domine avec à la clé des enfants nus gambadant au milieu de jardins luxuriant.

Bref, fachos et gauchos, telles des midinettes rêvent d'un monde meilleur. Mais ce mon existe-t-il ? Ces rêves, plutôt que d'être le prolongement d'un anarchisme bien compris ne seraient ils pas plutôt la conséquence d'un coup de pied aux fesses qu'envoie l'histoire à une flopée de gens incapables de s'inscrire dans l'évolution d'un monde qui change. Rêver d'un ailleurs, d'une communauté utopique n'est-il pas l'apanage de cas sociaux ? On pourrait m'objecter que s'intégrer à une société malade n'est pas non plus un signe de bonne santé.

On notera que ce rêve d'un ailleurs plus doux est apparu concomitamment avec la société industrielle. C'est la ville avec l'arrivé du travail industriel, de la crasse et ds cadences infernales qui a amené certaines personnes à imaginer un autre type de société et cela dès la première partie du XIXème siècle. On constate qu'uaune de ces commuanutés n'a pu perdurer plus de quelques années à derares exceptions près.

D'abord, économiquement, c'est très compliqué en l'absence de fonds propres, puis de revenus suffisants de faire vivre une communauté. Les gens qui y adhèrent le font pour un avenir meilleur et non pour vire plus mal qu'ils ne vivaient dans les villes. Aller s’enterrer dans une forêt pour y cultiver une mauvaise terre dont personne ne voulait, généralement loin de tout axe de circulation n'est pas chose facile.

Enfin, ce qui préside à la création de ces communautés n'est pas assez fort pour fédérer fortement les gens. Une communauté libertaire, quelle qu'elle soit n'est pas une communauté religieuse ou la croyance transcende tout. On peut accepter une vie dure pour gagner son paradis mais c'est plus compliqué lorsqu'on ne croit pas au Salut de l'âme. A quoi bon vivre difficilement si c'est pour souffrir sans but. Endurer mille morts pour des idées ? Le jeun 'en vaut pas la chandelle.

Enfin, dans les communautés, il y a des gens et les gens où qu'ils soient sont soumis à la psychologie des groupes. C'est ainsi que la plupart de ce belles idées finissent souvent dans le récriminations, les scissions, voir les affrontements. On trouve que l'un a plus que l’autre mais ne le mérite pas et c'est un chef, souvent charismatique à l'initiative du projet, qui agit ensuite en autocrate afin de régler les différends.

Dans les communautés religieuses, il y a, avant de prononcer ses vœux, un noviciat qui permet à la communauté de tester 'arrivant mais aussi à celui-ci de savoir s'il sera capable d'y vivre avec une règle stricte. Dans l’Église catholique par exemple, le noviciat désigne aujourd’hui le temps estimé nécessaire pour qu’un candidat arrive à une décision personnelle en ce qui concerne l’appel ressenti à suivre le Christ sur la voie des conseils évangéliques.ET c'est un religieux spécialement formé à ce magistère qui a la charge des novices. 

Chez les Amish, autre communauté bien connue, le rumspringa est une pratique correspondant à une période durant laquelle les adolescents sont temporairement déliés de leur Église et de ses règles afin de découvrir le monde. Libre à eux ensuite de continuer à vivre chez les anglais - les gens du dehors - ou à retourner dans la communauté y recevoir le baptême. C'est une manière d'expurger la communauté des éléments les plus récalcitrants.

Rien de tout cela dans les communautés laïques fondées sur l'enthousiasme. Hélas, l'enthousiasme ne permet pas de réparer une charpente ou une voiture, pas plus qu'il ne soigne ou élève du bétail. Or, ces communautés ont toujours pâti d'un faible nombre de professionnels utiles à la vie communauté. Et même si ce serait un peu outrancier de l'affirmer, ces expériences de vie en communauté attirent essentiellement ds cas sociaux ou psychologiques (chômeurs, grands dépressifs, anxieux pathologiques,  gourous en mal de contrôle, etc.).

Bref si le monde vous ennuie, tentez de le changer de l'intérieur. Comme disait ce bon vieux Sénèque : "Ailleurs l'herbe est toujours plus verte". Mais laissons le mot de la fin à Jean-Charles Fortuné Henry, fondateur de la communauté de L'Essai à Aiglemont, qui dura trois ans  :

« Il est passé à Aiglemont, comme d’ailleurs il est passé et passera dans toutes les tentatives libertaires, à côté des éléments sédentaires, des philosophes trop philosophes, des camarades ayant préjugé de leurs forces et de leur volonté, des partisans d’absolu, des paresseux, des estampeurs croyant avoir trouvé le refuge rêvé, enfin des malhonnêtes moralement parlant »

23 mai, 2022

Triangle de Sigault appliqué !

Bon, caramba encore raté, Macron l'infâme a été réélu ! Les villes friquées dans lesquelles je traine l'ayant élu à 80%, cela me dispense maintenant d'être courtois ; je peux me comporter comme un soudard puisque j'ai quatre chance sur cinq pour que ma muflerie s'exerce à l'encontre d'un macroniste. Le malheur a parfois du bon. Moi jadis pétri d'empathie, me voilà débarrassé de tout ce fatras de règle morales qui m'obligeait envers mon prochain. Si Dieu me prête vie et que Macron l'ignoble soit réélu pour un troisième mandant, je finirai comme un gros psychopathe ! 

Et puis souvenons-nous que notre président n'a eu que 38% des votes ce qui fait bien peu. Ça revient à prendre la mer sur un bateau tellement surchargé que l'eau arriverait au plat-bord ! La moindre vaguelette et ça coule !

Enfin, beaucoup plus sérieusement, ceux qui nous gouvernent depuis quarante ans et sans doute encore plus depuis Hollande ont abandonné le réel pour des causes souvent chimériques et le divorce entre eux, les élus et les décideurs et nous, le bon peuple est inéluctable.

Le triangle de Sigault postule qu'il y a une dynamique créée entre le sujet (égo) et le champ social (autrui) grâce à la dynamique du travail (réel). 

 

 

Lorsque cela ne fonctionne plus, on constate une alinéation :

- Aliénation mentale quand Ego est coupé du réel et du social ;

- Aliénation sociale quand Ego est coupé du social ;

- Aliénation culturelle quand ègo est coupé du réel.

Pour prendre les extrêmes, il y a aujourd'hui les prolos qui payent leur litre de gasoil plus de 2 euros parce que c'est bon pour la planète, à qui l'on a dit que la mondialisation était inéluctable et super  et de l'autre côté les nantis du Festival de Cannes, une belle bande d'enculés persuadés d'être de gauche  en osant donner des leçons !

Tant que l'on peut occuper le bon peuple avec une pseudo-pandémie (0,05% de mortalité) ou une guerre en Ukraine tout va bien. On utilise soit la peur soit la culpabilité, puissants ressorts psychologiques, pour garder les récalcitrants dans le troupeau, matés par les flics, qu'ils soient réel comme ceux avec des LBD ou les flics de la pensée comme ont tendance à le devenir tous les people persuadés d'être au-dessus du bon peuple.

S'agissant des vrais ressorts ou des élastiques, il existe une relation qui détermine la grandeur de la force de rappel en fonction de la déformation que le ressort ou l’élastique subit ; c'est la loi de Hook

S'agissant de gouverner un pays, c'est plus compliqué même si la psychologie sociale propose pas mal de solution. Vous noterez d'ailleurs qu'en termes d'ingénierie sociale, le cabinet Mc Kinsey a été plutôt efficace. Dire que j'ai des tas d'amis qui pensaient que la psychologie sociale était juste un truc de barbus gauchistes mais qui ont bu les paroles d'Olivier Véran jusqu'à plus soif. 

Il serait intéressant d'établir une sorte de loi de Hooke régissant la pression que l'on peut mettre sur le corps social. Tandis que certains sont persuadés d'avoir un rebod, une révolution, un soulèvement, comme durant les gilets jaunes pourtant durement réprimés.

Moi j'ai tendance à penser le contraire. Certains ressorts quand on leur applique une pression constante, trop importante et prolongée ne reprennent jamais leur forme. 

Plus que vers la révolution, c'est vers la dépression que nous allons. Dans peu de temps, Macron l’horrible ne gèrera plus qu'un grand cimetière.


20 avril, 2022

Vigile Pascale !

 


Voici sept ans, BB, l'un de mes patients passablement alcoolique et toxicomane avait été touché par la grâce. J'avais à cette époque un article relatant son expérience. Il avait émis le souhait de se faire baptiser et donc poursuivi le parcours du catéchuménat durant deux ans. Le baptême avait eu lieu voici cinq ans dans une splendide église parisienne, hélas sise dans un quartier immonde.

Qu'à cela ne tienne, bravant les fumeurs de cracks et autres miséreux, nous avions été un certain nombre à accompagner BB lors de cette vigile pascale, durant laquelle on célèbre les baptêmes d'adultes. Ça avait té une fort belle cérémonie.

Depuis BB, fuyant l'enfer qu'est devenu Paris, a trouvé refuge en Savoie où il peut exercer son métier à distance. Il remonte cependant régulièrement et cette année, il a eu l'idée de marquer ses cinq années de baptême en retournant dans l'église où il avait reçu la lumière divine. Je l'ai bien sur accompagné.

L'époque étant ce qu'elle est, puisque nous sommes menacés d'être de nouveau dirigé par un sociopathe dangereux, j'ai eu l'idée de ramener au Christ du gibier de bagne afin que mes prières anti-Macron soit encore mieux entendues ! C'est ainsi, qu'outre BB, j'étais accompagné d'un franc-maçon, d'un bon sauvage, d'un haut fonctionnaire, d'un exilé fiscal et d'une jeune femme de mauvaise vie ! Autant vous dire que les ramener tous dans le giron de Dieu ne fut pas une mince affaire et ce d'autant plus que la messe a duré trois heures et trente minutes, au cours desquelles j'ai été sage comme une image !

Notre père qui êtes aux Cieux,

Merci de faire dégager Macron et sa clique !

30 mars, 2022

Premiers contacts et je ne suis pas mort !


 C'est marrant l'impression que dégagent les patients quand je les vois. J'aime à dire qu'en quinze minutes, je dois avoir compris ce qui les a amenés dans mon modeste cabinet. En revanche, certains sont plus habiles pour se dissimuler que d'autres. Et tandis qu'il me faudra plusieurs séances pour connaitre un patient, une seule sera suffisante pour d'autres.

C'est ainsi que récemment j'ai reçu un très jeune majeur, un gars immense, un peu inquiétant. Au débit très mutique, je suis parvenu à le faire parler. Il agit des mimiques stéréotypées un pu inquiétantes. Vu le volume du type et le souvenir que j'avais de certaines de mes lectures, j'ai eu l'impression d'avoir Edmund Kemper dans mon cabinet. Pas vraiment le genre de gars avec qui l'on a envie de déconner, comme par exemple lancer un débat sur les souricistes et les oursistes ou pour avoir son avis quant à l'opportunité de rebaptiser les poissonneries en nectonneries !

Lui c'est le gars avec qui il faut être factuel et précis. Déscolarisé, sans emploi et sans amis, il n'est pas d'un abord très facile. Mais bon, c'est mon métier et je l'ai choisi et puis si je n'aime vraiment pas le sang, je n'ai jamais eu peur des gens.

Pour le tester, je me suis même permis de faire une blaguounette en lui demandant s'il avait déjà envisagé une carrière de tueur en série. Il m'a regardé fixement, m'a fait une grimace qui devait être un sourire et il m'a répondu qu'il était peut-être un peu jeune pour commencer. Je lui ai dit que non, qu'il avait le bon âge ! Il m'a alors dit qu'il allait y réfléchir.

La séance a pris fin, il ne m'a pas poignardé ni décapité et ne s'est pas masturbé dans mes entrailles. Finalement peut-être que je m'en fais pour rien !

Mots étranges et succès faciles !

 


Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé lire. Lire et parler devrais-je dire puisque Mlle Ricci une institutrice de maternelle, sans doute décédée depuis, avait osé me mettre du scotch sur la bouche ! Bref quand je ne parlais pas, je lisais et quand je ne lisais pas, je parlais.

J'ai lu tout et n'importe quoi mais aussi n'importe où. Dans le métro, à table, dans mon lite et jusqu'aux toilettes. J'ai d'ailleurs des ouvrages que je baptise de bouquin-chiottes que je lis lorsque je vais déposer des amis à la piscine. Je connais assez bien deux auteurs qui ne sauront jamais que leur prose a accompagné mes défécations !

Mais je lis aussi dans mon canapé, canapé que j'ai acquis voici presque trente ans et que je devrais foutre aux encombrants tellement il est ruiné. J'ai toujours lu dans les canapé et notamment pus jeune chez mes parents. Il se trouve qu'il y avait deux canapés et que celui que j’affectionnais était situé juste en dessous d'une bibliothèque. 

Je n'avais qu'à tendre le bras pour me saisir au hasard d'un des gros volumes de l'encyclopédie Larousse. Il y devait y en avoir quinze volumes. ET si je ne prétends pas tous les avoir lus, certains articles me semblant totalement rébarbatifs, je les ai tous parcourus plus d'une fois. Ayant bonne mémoire, je me suis toujours souvenu de mots glanés ça et là au fil de mes lectures.

Un natif du capricorne ne changeant pas, j'ai évidemment continué à agir de même avec ma tablette en mains. C'est ainsi que je dévore Wikipédia, sautant allègrement d'un article à l'autre en gardant au moins six ou sept onglets ouverts. Et c'est au cours de ces lectures, de ces errances que je glane des mots inutiles qui resteront le plus souvent dans ma tête, à moins qu'une circonstance tout à fait particulière m'oblige à m'en servir !

Ainsi aller donc utiliser à notre époque smaragdine ou éburnéen ? Ceux là, je les ai glanés chez Octave Mirbeau ! J'ai bien une patiente qui porte parfois une robe verte mais je ne me vois pas lui dire : oh quelle splendeur smaragdine ! 

Parfois l'occasion se présente d'utiliser un de ces mots curieux que je collectionne. C'est ainsi qu'au cours d'un diner, voici quelques années, une jeune femme vint à parler du lac Pavin en Auvergne, région dans laquelle elle allait en vacances. Je ne pus m'empêcher de préciser que le nom pavin venait de pavens qui en latin signifie effroyable. Mais cela, n'importe quel latiniste moyen l'aurait expliqué. En revanche je rajoutais que c'était un lac méromictique.

La demoiselle en question était persuadée que je plaisantais. Aussi se saisit-elle de sont téléphone pour vérifier mes dires et elle constata que j'avais raison. Elle me demanda pourquoi et comment je connaissais ça. Je lui disais que j'avais quelques notions de limnologie. Je l'achevai alors en toute modestie. La belle me regardait alors comme une sorte de monstre de connaissance avec un mélange de timidité et de respect.

N'importe quel idiot en aurait conçu une fierté imbécile. Mais ayant fait une psychanalyse exigeante et étant débarrassé de tout égo je n'affichais que le sourire modeste de celui qui ne comprend vraiment pas pourquoi on lui témoigne autant de respect !

Voilà ami lecteur, si toi aussi tu es un gros nolife comme moi, perdant ton temps à lire, ne croi spas que tout soit perdu !

Doit-on douter de nos élites ou faut-il renommer les poissoneries ?

 

 

Une nectonnerie proche de Paris !

J’ai déjà eu l'occasion de le dire, je suis un véritable entraineur de chevaux de courses. Je ne compte plus les ingénieurs des Mines, centraliens et autres polytechniciens. Quant aux HEC, Essec et autres ESCP, je n’en parle même pas. Et bien sur il en va de même avec les Sciences-Po, ENA et ENS !

En effet, je ne compte plus les diplômés de grands écoles qui m'ont accordé leur confiance, à moi l'humble, le rien-du-tout, le petit, l'insignifiant, l'acarien !

N'allez pas croire que je force le trait en soulignant mon humilité ; ceux qui me connaissent savant qu'ayant fait une analyse, je n'ai plus d'égo. Je suis devenu aussi transparent qu'une vitre ; la prochaine étape sera la canonisation ! Écrire ce blog et parler de moi est une vraie souffrance que j'endure en me disant que ce sera peut-être utile à quelques uns !

Or voici qu'aau cours d'une conversation, un polytechnicien et moi abordâmes le sérieux sujet du plancton. J ne sais ni pourquoi ni comment, lui et moi en sommes venus à parler de cela. Toujours est-il que fort benoîtement je lui demandai comment il définissait le plancton. Et voici que ce faux érudit, l'élite de la nation me répondit : le plancton c'est simple c'est ce qui flotte !

- Haha lui rétorquai-je alors, une bouteille de plastique jetée a la mer serait donc du plancton ? Fort marri de s'être ainsi laisser piéger par un esprit supérieur - le mien - voici que l'arrogant, le fat, s'emmêle dans une explication douteuse autant qu'emberlificotée !

Avec toute la simplicité dont j'étais capable, je lui expliquai alors que le plancton est formé d'êtres vivant dans l'eau mais incapables de lutter contre le courant. Tandis qu'à l'opposé, le necton est l'ensemble des organismes  dont la capacité de nage est tel qu'ils peuvent se déplacer contre le courant comme les poissons, certains crustacés, les céphalopodes et les mammifères marins !

Bien sur des planctonologistes chafouins veulent remettre en cause la définition que je viens de vous donner qui sont celles de Christian Andreas Victor Hensen et de Ernst Haeckel, deux biologistes allemands du XIXème siècle ! 

En tout état de cause, cette discussion a amené un autre débat autrement plus passionnant. En effet, ne serait-il pas temps de renommer nos poissonneries des nectonneries dans la mesure où elles offrent au chaland non seulement du poisson mais aussi des crustacés !

Alors me direz vous ? Quid des oursins, moules et huitres qui appartiennent au benthos et non au pélagos ? 

La questions n'est pas tranchée ! Il semble que si ma proposition de rebaptiser les poissonneries, des nectonneries, même si elle représente un pas certain vers plus de véracité biologique soit tout de même imparfaite.

Une chose est cependant sure, on peut être diplômé de Polytechnique, parader sur les Champs-Elysées avec un beau bicorne sans savoir différencier le plancton du necton !

Où va-t-on ?

20 mars, 2022

Laisser sa trace !

Ayant le soleil en maison X, il va sans dire que je peux me montrer vaniteux. Pas d'une vanité bête parce qu'ayant fait une analyse durant mes jeunes années, chacun sait que je n'ai plus d'égo ! Non, j'ai la vanité supérieure mais tout aussi imbécile de laisser ma trace ! A côté de moi, un natif du lion n'est qu'un chaton prétentieux ! jele reconnais.

Je le reconnais et je m'en veux car je suis aussi humble que je suis vaniteux. Décidément je suis quelqu'un de très particulier voire d’exceptionnel. Ne serais je pas cet albatros aux ailes de géant qui l'empêche de marcher dont parle Baudelaire ? Ça se pourrait bien !

Il n'empêche que mon projet de chapelle dédiée à Saint Gringeot me passionne toujours. Je ancerai sans doute une souscription. En attendant, parce que cela coûte moins cher, je laisse à la postérité des néologismes :

Zurnisme, lubique, oursicole, platiste et tabliste, souriciste et oursiste, autant de mots que j’égrène tels des perles, que dis je des diamants, issus de ma pensée féconde ! Je suis le petit Poucet du néologisme, le tailleur de mots, je suis, je suis ...

Philippe Psy est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Truc secret (2)


 On pourrait me demander : mais de quoi a parlé cette conférences pour que vous l'ayez jugée aussi pénible !? Ça doit rester secret et même sur mon lit de mort, je n'en parlerai pas.

D'ailleurs soyons juste, un tiers de ladite conférence n'était pas désagréable,  non que j'y ai appris quelque chose mais que cela ait pu capter mon attention. Hélas pour eux et pour moi, j'ai la capacité de concentration d'un enfant de deux ans et dès que je m'ennuie je décroche. C'était pareil à l'école ou en faculté. J'apprends vite mais je ne parviens pas à me concentrer quand quelqu'un parle. La plupart des gens sont lents et je suis rapide, je préfère lire, ça va plus vite. 

Autant vous dire que les élucubrations d'un vieux fou parlant de symbolique de bazar me rentraient par une oreille et ressortait par l'autre. Et puis, j'avais déjà lu des tas de trucs sur le sujet plus intéressants. Leurs digressions,, leur bouillie intellectuelle, leur salmigondis, que dis-je leurs délires m'ont rappelé deux anecdotes.

La première fois c'était avec Toju, ami très cher que je connais et avec qui nous avons forgé e néologisme zurnisme (gloire à nous) tandis que nous étions dans la glorieuse administration. Nous étions au self service du restaurant de la préfecture avec nos plateaux. Une fois assis a notre table, loi des gens bêtes et de leurs conversations vulgaires, nous nous étions affrontés pour savoir si la table ne serait pas en quelque sorte un plateau immobile tandis que le plateau serait un table mobile ? A ce jour, nous n'avons trouvé aucune réponse qui nous satisfasse ! Je crois que l'un et l'autre nous mourons, campés sur nos positions respectives, avec ce petit nuage gâtant notre amitié pourtant d'un azur éclatant !

Toju a deux filles et parfois j'ai songé que je pourrais avoir un fils en âge de se marier avec l'un de ses filles. Qu'aurais-je alors dit ? Sans doute qu'à mon grand regret j'aurais interdit à mon fils de fréquenter la demoiselle Toju, arguant du fait que le père, persuadé que le plateau est une table mobile est sans doute un maniaque et un dépravé, et que sa descendance pourrait en souffrir ! Les gens raisonnables souvent qu'une table est un plateau fixe bien entendu ! Il faut se rendre à l'évidence, mon ami Toju est platiste tandis que je suis tabliste !

La seconde date d'il y a quelques années tandis que perdu dans la symbolique d'une couverture d'un Placid et Muzo Poche, je me demandais quels étaient ces deux petits animaux anthropomorphes dont nous avait régalé le dessinateur communiste Arnal ! Si Muzo peut ressembler à un renard plutôt mal dessiné, on est en droit de s'interroger concernant Placid ! D'après son créateur, Placid serait un ours brun ! Oui, j'aime me poser des questions essentielles ! Quand on sait chercher, il y tout dans Placid et Muzo !

Ah bon ? ET depuis quand un ours brun fait la même taille qu'un renard roux ? Hein monsieur le dessinateur communiste, depuis quand ? Chacun sachant que les communistes sont des menteurs, j'ai toujours pensé qu'Arnal avait non pas dessiné un ours brun, lequel aurait été en quelque sorte un ours nain, mais une souris géante.

Ayant lancé cette controverse sur ce blog voici quelques années, je constate que souricistes, partisan d'un Placid qui serait une souris,s’affrontent avec les oursistes, lesquels benêts pensent que Placid est un ours nain. Vous aurez compris que je reste un souriciste convaincu !

Lorsque j'écoutais la conférence du vieux fou, je songeais à tout cela et j'aurais du, prenant mon courage  deux mains poser la question :

C'est bien beau ce que vous nous racontez mais êtes vous platiste ou tabliste ? Oursiste ou souriciste ? Nous avons le droit de savoir et vous avez le devoir de nous le dire !

J'ai été lâche ... Je n'ai rien dit !


Truc secret !

 


Je vais vous parler d'un truc secret. Alors comme c'est secret, je vais juste vous dire ce que je peux sans pour autant tout dévoiler. Je n'ai pas envie qu'un soir, une voiture anonyme freine près de moi, que deux balèzes en sortent et m’emmènent dans la forêt de Fontainebleau où ils m’abattraient avant de me jeter dans une fosse préalablement creusée ! Aucune envie de finir comme le pasteur Doucé !

Au cours des trente dernières années, n m'a demandé trois fois si je ne voulais pas devenir franc-maçon. J'ai à chaque fois décliné poliment l'invitation en remerciant veux qui me la faisaient de l’honneur qu'ils me faisaient. Car à n'en pas douter, c'était un grand honneur qu'ils me faisaient en songeant que j’étais apte à participer à leurs rituels plus ou moins secrets.

J'ai refusé pour plusieurs raisons. Tout d'abord, leurs trucs ont lieux le soir et moi le soirs je bosse, je suis comme les coiffeurs, je fais nocturne. Je n'ai donc pas le temps de me déguiser avec des amis ! Et puis, je n'aime pas tellement les groupes où je ne suis pas un peu chef et l'idée de fermer ma gueule durant une année en écoutant des gens pérorer m'ennuie déjà ! J'aurais fait un très mauvais apprenti. 

Enfin, je trouve que si le truc avait du sens au XVIIIème siècle, c'est devenu d'une ringardise absolue ; j'aurais l'impression à 55 ans de faire partie du club des Castors Juniors ! Et puis en tant que monarchiste et catholique, tendance anarchiste de droite, je me vois mal écouter les délires républicains vieux boomers comme Mélenchon, Vals et autres ! 

Il se trouve qu'un ami, lui-même franc-maçon, et qui à ce titre passera l(éternité dans un lac de feu, m'a convié à une conférence publique dans sa loge. Comme je ne voulais pas mourir idiot, j'y suis allé et c'était intéressant.

C'était rigolo de rentrer dans le bâtiment et de me dire que tous les gens ou presque en étaient ! Dans les faits c'était effectivement de vieux boomers qui souvent s'emmerder chez eux et se retrouvent là entre camarades. C'est un peu ce que je fais avec mes amis dans les nombreux cafés où je suis connu sauf qu'on ne se met pas un petit tablier et qu'on ne fait pas de salamalecs.

La conférence était tellement pénible que je me suis endormi sur ma chaise, véridique ! Et comme je ronfle fort, mon ami franc-maçon a été obligé de me réveiller parce que ça fait mauvais genre de s'endormir alors qu'un mec est en train de dire un truc que tous les autres trouvent passionnant Moi je trouvais ça con et ennuyeux alors j'ai dormi. 

Pour me tenir éveillé, j'ai emprunté le bouquin de symbolique que mon ami franc-maçon avait apporté avec lui et discrètement j'ai dessiné sur certaines pages des petits pénis stylisés très jolis. Bien sur je me suis fait gauler par mon ami franc-maçon qui n'a pas trouvé ça drôle même si moi ça m'avait beaucoup amusé puisque j'ai gardé une âme d'enfant ! Et puis ça me tenait éveillé !

A un moment, mon ami franc-maçon, sans doute pour se faire bien voir de sin vénérable, qui est en quelque sorte le grand chef, a posé une question totalement idiote au conférencier. son intervention faisait gros lécheur de boules mais le conférencier a répondu et sa réponse était aussi chiante et absconse que sa conférence.

Bref c'était vraiment bien chiant sauf qu'après on a pu diner à la loge et que là, j'ai trouvé que pour le prix, on mangeait plutôt bien !  Je tairais le menu car si j'en parlais vous pourriez pas de subtils recoupements savoir où je me trouvais sauf que ça c'est secret. Mais la bouffe était vraiment très correcte avec en plu seau et vin à volonté. Il a quand même fallu que deux personnes posent ds questions dont on n'avait rien à foutre au conférencier qui dinait avec nous et ça c'était pénible. Mon ami franc-maçon, toujours pour se faire bien voir du vénérable qui dinait avec nous feignant d'être intéressé par les réponses alors qu'en fait, je le connais bien, il n'en avait rien à faire. Alors je l'ai titillé et je me suis fait remarquer par e vénérable qui a du se dire : mais quel est ce gros débile qui tire les cheveux de son camarade ? Alors après je me suis tenu tranquille et j'ai mangé mon dessert. 

Alors qu'en conclure ? J'ai bien fait de ne jamais adhérer à ce truc parce que je pense que deux mois après je ne serais pas revenu. C'était très chiant mais je ne regrette pur autant pas d'y être allé ; c'est une expérience intéressante. 

En revanche mon ami franc-maçon ne veut us m'y emmener parce qu'il m'a dit que ce n'était pas pour les enfants ! Je ne sais vraiment pas ce qui lui fait dire ça ?

Sans doute parce que je me suis amusé à décorer son précieux bouquin se symbolique de petits pénis stylisés. J'ai beau eu lui dire que c'était le symbole de vie, il ne m'a pas cru. 

Je crois que les franc-maçons n'aiment pas mes symboles ! Je les remercie cependant de m'avoir accueilli lors de cette conférence et les prie d'accepter mes plus plates excuses si je n'ai pas été sage !

Tire-au-flanc !


 Moi, léger et aérien, butinant les idées !

Ah, si j’avais été un petit gars sérieux, j'en aurais fait de grandes choses ! Quoique je sois quelqu'un de sérieux mais sans grande constance. Ceux qui me lisent savent que je suis sujet aux lubies : je suis un individu lubique.

Je rappelle que lubique, tout comme oursicole et zurnisme, sont des néologismes que j'ai créés. Lubique est l'adjectif qui qualifie les individus sujets inconstants et sujets aux lubies tandis qu'oursicole se dit d'une chose ou d'une personne possédant les qualités morales et esthétiques que je reconnais aux ours.

Quant au mot zurnisme, je ne vous ferais pas l'affront de penser que vous ne savez pas ce qu'il signifie puisque ce néologisme figure carrément dans le dictionnaire ce qui fait que je peux mourir tranquille, ayant laissé ma trace dans la grande aventure de l'humanité, un peu comme Jules César ou Pasteur !

Toujours est-il que je m'étais promis de moderniser ce blog et que je ne l'ai toujours pas fait.C'est ainsi que les liens pointent toujours vers des sites maintenant morts. J'aurais aussi pu y insérer mon mail et ça non plus, je ne l'ai pas fait. Et donc périodiquement, au cas ou l'on souhaiterait me joindre, je redonne mon mail qui est :

pa6712@yahoo.fr



18 mars, 2022

Intermède !

 


Oursicole : adj. Se dit d'une personne, d'une chose voire d'une situation remarquable par ses qualités. 

Ex. : le marcassin est si mignon qu'il en est oursicole.

Je ne suis pas mort mais j'aurais pu !

 Alors certes, je traine sur twitter plus que de raison ce qui m'a éloigné de mon blog et je le regrette mais il y a d'autres raisons. Des raisons physiologiques !

Il se trouve qu'en mars dernier, je me sentis un peu fatigué. Je me disais que c'était la faute a à ces conneries de confinement. Ces tocards ont ruiné ma vie qui était pourtant si réglée. Je bossais quatre jours par semaine avec mes petites habitudes et d'un coup voilà que ces fils de pute décident de me boucler. Bon, étant un peu rebelle par nature et surtout capable de réfléchir sans la permission d’Olivier Véran, je suis tout de même sorti mais ce n'était plus pareil. Les gens étant en télétravail, j'avais principalement des consultations par visio ! De toute manière tout étant fermé, je n'aurais pas eu grand chose à faire à Paris alors je suis resté chez moi dans la maison aux ours (voir article précédent).

Moi qui détestais déjà les élus, je les déteste encore plus comme je détste de manière générale tous ceux qui veulent exercer une auorité sur mi vu que je suis assez grand pour ne pas avoir besoin d'eux. Je crois que je n'ai jamais autant haï quelqu'un autant que messieurs Macron, Véran et Attal ! Mais revenons à nos moutons.

Donc non content de nous avoir confinés, voilà que ces abrutis ont eu l'idée de faire un couvre-feu et de boucler tous es endroits sympas. Je me suis donc retrouve de nouveau comme une âme en peine. Heureusement que, comme je vous l’expliquais plus haut, rebelle par nature, conviction et nécessite je me suis débrouillé pur fréquenter des endroits sympas parce que Skype ou Teams, c'est comme la baise par téléphone, ça va un temps !

Mais comme vous l'imaginerez, et comme diraient les jeunes, si tant est que les jeunes le disent encore, j'étais très vénère ! J'étais vénère et fatigué en même temps. Je passe donc voir un généraliste qui me dit de faire une prise de sang. Je m'exécute et benoitement j'attends les résultats. ET voilà-t-y pas que le généraliste qui se trouve être un voisin et un pote m'appelle et me hurle que je suis en train de perdre mes reins et que je dois aller à l’hôpital ! Il me charge sans sa bagnole et m'amène aux urgences de l’hôpital d’Antony ou ils décident de me garder une semaine. 

 Semaine durant laquelle je verrai une succession de médecins tous plus idiots les uns que les autres à part une. Y'en a un à qui j'ai même demandé "mais vous êtes vraiment médecin ?". C'est vrai que je ne suis pas le patient le plus simple. Mais bon, est-ce trop demander que l'on ne me parle pas comme à un débile mental ?

Évidemment, je les envoie chier et notamment un néphrologue qui veut à tout prix me faire une fistule atério-veineuse pour une éventuelle dialyse. Je l'envoie chier lui aussi parce qu'en plus je le trouve laid, il a la tête du journaliste Claude Posternak que je n'aime pas. 

Y'en a qu'une qui trouve grâce à mes yeux, une vilaine à cul de bouteille sapée comme l'as de pique dont originalité laisse deviner un esprit plus affuté que les crétins diplômés que l'on m'envoie. En plus, elle est plutôt sympa et échange aimablement. Et comme mon taux de créatinine baisse et que je gueule comme un porc, on me laisse sortir ! 

Bon j'ai joué le beau mais je vous avoue que je n'en menais pas large. Évidemment j'ai lu ds tas de trucs en néphrologie et je n'étais pas rassuré plus que ça. Mon avenir s'annonçait sombre, soit attaché à une machine de dialyse attendant une greffe hypothétique, soit mort ! Le blog n'était pas ma principale préoccupation même si j'y ai pensé parfois. Je me disais même que je devrais mettre un message au cas ou je calancherais du genre "bon merci à vous qui êtes venu me lire, ceci est min dernier message vu que je suis mort". Je l'aurais programmé à 6 mois par exemple.

Bref, j'ai attendu fébrilement et je vous assure qu'à peine réveillé le matin alors que tout allait bien, d'un coup, d'un seul je me disais "ah non merde mes reins". La vie n'est pas très rose quand chaque jours on pense que l'on va mourir même si comme moi on a été pétri de philosophie stoïcienne. C'est au pied du mur que l'on voit le maçon. J'ai évidemment assuré mes consultations comme si de rien n'était. Sur ce coup là au moins je suis reste stoïque. 

C'est en discutante avec un patient qu'il m'a donné une idée ! Il a eu recours à un mec diplômé de l’université de Nankin qui fait de la médecine et il avait apprécié. Même si les trucs orientaux, ce n'est pas trop mon truc, je me suis dit pourquoi pas. Aprés tout le mec ne pas être pire qu'un crétin issu de la faculté et dûment pfizerisé comme un gros veau ! Après tout, Steve Jobs avait eu recours aux médecines parallèles alors pourquoi pas moi. Oui, je sais il en est mort !

Le mec est rigolo. C'est un petit mec sec et très pro. Je me suis assez bien entendu avec. Et il m'a envoyé des trucs ignobles à faire bouillir puis à boire. Je me souviens que la première tournée, j'avais l'impression de mettre mon verre dans une fausse septique puis de boire tellement c'était immonde. Mais bon, ça a semblé marcher puisque mon taux de créatinine a considérablement baissé.

De toute manière, l'épisode du Covid m'a durablement marqué et j'aurais du mal à consulter un médecin traditionnel. Mon médecin chinois se révélera peut-être inefficace mais je m'en fous, je mourrais heureux et fidèle à mes convictions !

Panthéon personnel !


 Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que je suis confit en dévotion et que je vis dans la crainte de Dieu. Crainte mesurée dans la mesure ou né sous le signe du capricorne, comme Jésus Christ, il est évident que je suis qualifié pour le paradis ou alors ce serait vraiment pas juste !

Mais évidemment je ne puis me départir d'un vieux fond de paganisme hérité de mes ancêtres qui hantaient les forets impénétrables durant les ages farouches ! Une épigénétique facétieuse fait que j'ai plus le physique d'un ours que d'un jaguar, quoique ce ne soit pas si évident que ça ! Toujours est-il que j'adore les ours, les ours et les marcassins, mais on ne parlera pas de marcassins ici, juste des ours.

Donc j'adore les ours et Jeanne d'Arc aussi, dont je possède plusieurs statues dans mon bureau même que ça étonne les gens vu que parfois je peux avoir des paroles un peu sexistes ! Mais la Sainte Patronne de la France n'a rien à voir ici puisque je parle juste des ours.

Ma maison, qui est très grande vu que j'ai pu eu une réussite spectaculaire que l'on m'envie souvent, est tellement remplie d'ours de toutes sortes que tout le monde l'appelle la maison des ours. Il y en a en peluche, en bronze, en plâtre, en marbre, en tableaux, tout ce que vous pouvez imaginer ! Y'a des vieilles femmes qui adorent Frédéric François moi, c'est les ours !

J'ai mis un lien pour Frédéric François, des fois que je sois lu par un lecteur de la génération Z incapable de connaitre quelque chose datant d'avant sa naissance ! Parfois je rêve d'une immense panne d'internet rien que pour faire chier la génération Z ! Plus de tablettes, de portables, on revient aux bons vieux cadrans, hahaha ! Mais revenons aux ours !

Comme j'adore les ours, il était normal qu'ils soient tout en haut de mon panthéon personne, d’ailleurs simple à appréhender puisqu'il ne possède que deux catégories : les ours et les autres ! Les ours sont beaux et intelligents et disons le parés de toutes les qualités. Il n'y a que deux ours : mon épouse et moi, les autre pouvant s'approcher de l'état d'ours en étant "oursicoles" sans jamais être de vrais ours ! Faut pas déconner quand même et trop en demander !

A l'opposé, il y a les autres, les rats musqués qui concentrent tout ce qu'il y a de plus moche ! Le rat musqué est laid, bête et cupide ! Et rappelons que tandis que l'ours se signale par une bonne éducation et une grande culture, le rat musqué n'est qu'un gougnafier inculte !

Alors existe-t-il des tests, des constantes, des moyens de savoir si l'on est un ours ou un rat musqué ? Non, ça on le décide de manière arbitraire et autoritaire, sachant que s'il est très facile de de passer de "oursicole" à "musqué", l'inverse s'avérera compliqué voire impossible. Par exemple, avant Noël, il y avait un gars que j'aimais bien et qui était plutôt oursicole, qui est devenu totalement musqué !

Être un lecteur assidu de ce blog, faire partie de ma patientèle, me reconnaitre de nombreuses qualités, intelligence, beauté digne d'une statue grecque, bon goût, etc., sont un faisceau d'indices laissant à penser que vous êtes oursicole. En revanche, toute critique à mon égard, vous classera irrémédiablement dans les rats musqués !


Et bonne année !

Toujours aussi coupable, je viens aujourd'hui vous présenter mes meilleurs vœux pour l'année 2022. Présenter ses vœux un 18 mars, ce n'est pas très courant certes. Mais j'ai estimé que c’était préférable que d'antidater l'article en jouant le faux ! 

En plus d'une intelligence très vive et d'une musculature que m'envient les animaux sauvages, ce qui me caractérise, c'est la sincérité et la droiture. C'est donc avec une infinie droiture et une immense sincérité que je vous renouvelle tous mes vœux pour 2022.

Terminée avec le cauvide, dont je n'avais rien à foutre parce que je sui sun rebelle, voici que cette année nouvelle débute avec la guerre en Ukraine, dont je n'ai rien à foutre non plus.

Non que je sois un monstre, je suis au contraire un garçon bourré d'empathie mais que cette empathie ne se confond pas avec l'hystérie. J'ai des amis, beaucoup d'amis, un reste de famille et bien sur ma patientèle et tous ce gens m'occupent suffisamment pour que je n'aie pas beaucoup de temps disponible pour des victimes que je ne connais pas.

Pour la peine, et avant que vous ne vous étrangliez en songeant que je suis un pu tain de vilain égoïste, je vous offre une belle image avec un ours parce que j'aime bien les ours. Je  ne sais pas si je vous ai déjà parlé des ours ? Non, alors je vais le faire dans le prochain article.

Évidemment, tant mieux si tout le monde est heureux et en bonne santé dans le monde, je ne demande pas mieux !



Joyeux Noël ! (et sentiment de culpabilité)

C'est complétement idiot d'écrire joyeux Noël alors que nous sommes en mars 2022 mais la culpabilité qui m'étreignait était trop forte : je n'avais jamais oublié de vous souhaiter un joyeux Noël, sauf cette année.

Voilà c'est réparé, j'espère que vous avez eu un joyeux Noël ! Et pour la peine je vous mets une belle image ; vous l'avez bien méritée !

Souvenons-nous que la culpabilité est une expérience émotionnelle désagréable, caractérisée par un sentiment de tension, d’anxiété et d’agitation qui nous prévient que nous avons mal agi, transgressé nos valeurs ou nos principes moraux. 

 Si culpabiliser est donc un signe de bonne santé mentale comme dans mon cas, car j'avais des raisons de me sentir coupable, ce n'est pas toujours le cas. Alors, vous qui me lisez et vous sentez coupable de tout, de la faim dans le monde, de l'état de la planète ou que sais-je encore, parce que vous êtes trop sensible ou crédule, envoyez balader les gens de temps à autre, ça fait du bien.

24 octobre, 2021

Je ne suis pas mort !


 

J'ai conscience d'avoir été très peu sérieux et pourtant j'adore mon blog. J'avais plein d'idées d'articles que je n'ai pas écrits. Alors pourquoi ne suis je pas venu plus tôt ?

D'une part, parce que mon bureau effectivement squatté par mon épouse qui travaille principalement de chez nous et non de son cabinet. Elle s’est tellement étalée que j'ai peine à accéder à mon i mac, car j'ai de nouveau un I mac ! De plus, quand j'écris, j'aime mettre mon casque écouter mes playlists de musiques d'ascenseur et si j'ai mon épouse dans la pièce, elle ne cesse de bavarder soit avec ses clients, soit avec moi. Elle n'a pas saisi que le grand homme que je suis a besoin de calme et de réflexion. On ne s’étonnera pas que les avocats soient surnommés en argot des bavards.

Ensuite, je note que je passe beaucoup trop de temps sur Tweeter. C'est une activité qui ne sert à rien mais qu'est ce qu'on s'amuse. C’est tout de même le seul endroit où l'on puisse envoyer un lu se faire foutre. Et uis j'adore trolller, j'appelle ça "pêcher à la grenade", plus 'est grs plus ça passe. C'est idiot mais je n'ai jamais dit qe ej ne faisais que des choses intelligentes. Les gands hommes ont aussi besoin de détente.

Et puis comme je suis sociable, je me suis fait un tas de petits camarades sur tweeter et on se voit, on fait des diners et on boit es coups et pendant ce temps là, je ne suis pas sur mon blog. Petit, ma mère me disait déjà que les copains seraient ma perdition. J'ai toujours été bavards et j'ai toujours torché mes devoirs pour voir mes potes. C'est sur que je ne suis pas autiste !

Et puis, il y a eu la période. Jamais je ne parlerai de pandémie car si je ne nie pas que la grippe ait été un peu forte en 2020, il n'y a pas eu de catastrophe. Ceux qui me connaissent, et ont l'habitude de me lire l'auront deviné : je suis un vilain complotiste. Et comme j'ai l'habitude de le dire, je ne me trompe jamais, c’est d'ailleurs pour cela qu'on me verse des honoraires. Je manifeste d'ailleurs tous les samedis contre cet ignoble pass sanitaire qui n'est évidemment rien d'autre qu'un pass politique destiné à nous asservir.Je ne sais sur pas sur que cela soit utile mais au moins aurais-je fait quelque chose. Dieu que je hais les élus, encore plus qu'avant !

Alors quand je manifeste, je n'écris pas non plus sur ce blog. 

Voilà vous savez tout !

 

29 janvier, 2021

Nos "ainés" !

 


Je suis fasciné par l'importance qu'ont pris ces derniers mois les vieillards et encore plus ceux qui croupissent dans les EPHADs en attendant la mort. De puis que l'on sait que le Covid19 fait principalement ses victimes chez les largement plus de soixante-quinze ans, on n'a jamais autant parlé des vieillards. Honte à ceux qui voudraient les confiner, arguant du fait que cela ne sert à rien de maltraiter les forces vives de la nation qui risquent peu pour sauver des vieux !

Non, c’est hors de question, on masquera les enfants, on poussera les étudiants au suicide et les autres au chômage mais on ne touchera pas à un seul des cheveux blancs de "nos aînés". Voilà, le mot est lâché, le vieux, le vioque, le vieillard, le croulant, le débris, le pré-cadavre est devenu par la magie de la période que l'on traverse un "aîné", une sorte de figure tutélaire et sacrée à laquelle on ne touche pas, sous aucun prétexte. 

Grâce à a communication, ces vieux qui nous emmerdent à la poste le samedi mati, alors qu'ils ont toute la semaine pour y aller sont devenus intouchables : de vraies vaches sacrées. On les imagine tour à tour en grands-parents gâteaux ou en augustes sages à qui tout est du, chargé d'éclairer notre chemin de la lumière de leur grande expérience. 

C'est vraiment magnifique cette image d'Epinal montrant un vieillard chenu et fragile défendu par un ministre.

Dans les faits, qu'en est-il ? Une de mes grand-mères a fini ses jours dans que l'on n'appelait pas encore un EPHAd mais une maison de retraite. Mon frère, l'ainé était son préféré, ce n'est pas pour autant qu'il soit allé la voir. Il s'en foutait. C'est moi qui me cognais les visites, de la même manière que j'ai toujours été l'abonné aux obsèques pour représenter la famille. J'ai certes un côté branleur mais j'ai le sens du devoir.

Je me souviens d ela tristesse des lieux quand j’allais lui rendre visite. Et pourtant, mon père n’avait pas lésiné, l'endroit était magnifique, un superbe château au milieu d'un très bau parc. Mais château ou pas, les vieux restent des vieux et une fois à l'intérieur des lieux, malgré les moulures, les lambris et le parquet au point de Hongrie, ça sentait toujours légèrement la pisse et le désinfectant.

Mais pire que tout, ça sentait l’abandon et la solitude, un vrai cimetière de voiture, une casse ! Je me souviens que lorsque j'arrivais à l'étage où ma grand-mère avait sa chambre, la plupart des portes étaient ouvertes parce que la plupart des vieux qui avaient échoué en ces lieux, n'auraient d'autres spectacles, ni d'autres distractions que de voir passer les personnes qui allaient visiter les rares plus chanceux qu'eux.

Comme je suis un bon garçon, j'avais mes œuvres. Je descendais ma grand-mère dans un salon où nous prenions un café puis au moment de la raccompagner dans sa chambre et après lui avoir dit au revoir, je restais un peu pour papoter avec le pépère d'à-côté un pauvre vieux en fauteuil roulant que personne ne venait jamais voir. Je papotais ensite avec une ou deux vieilles tout aussi solitaires,avant de m'arracher de là au volant de ma sublime Alfa-Roméo Alfasud Sprint 1500 en songeant que nous vivions dans un sacré monde d'enculés. J'avais beau être jeune, j'avais des tas de réflexions sur la vie !

Ayant bonne mémoire, je peux me souvenir précisément de ces visites et de la tristesse qui planait en ces lieux. Je me suis d'ailleurs toujours dit que si tele chose devait m'arriver, je préférerais crever que d'échoucer comme une épave dans un EPHAD. Qu'en sera-t-il ? Je ne sais rie, je sais qu la vie est plus forte que tout et que ce que je dis aujourd'hui n'est pas ce que je ferai demain.

Enfin comme vous le savez, je suis fort sociable et toujours intéressé par la vie des autres, non par indiscrétion, mais simplement parce que j'aime bien écouter les gens me parler de leur vie. Tandis que a formation et mon milieu social devraient me pousser à fréquenter du cradre sup' ou du consultant, ces gens là ne m'ont jamais intéressé. La vie des termintes et des fourmis ne me passionnent pas, soumise qu'elle est a des procédures. Je préfère les gens originaux qui ont ou ont eu des vraies vies et ont des choses à raconter.

C'est ainsi que je connais C., qui exerce la noble profession d'aide-soignante, le grade en dessous d'infirmière, le métier qui consiste à faire la toilette des vieux en se cassant le dos et à leur donner à bouffer, le pire du pire, le métier le plus mal payé et déconsidéré. Aide-soignante, c'est un an d'études pour ensuite aller nettoyer la merde des autres en étant payé le smic. Et pourtant C, adore son métier et n'en changerait pour rien au monde. Elle travaille dans un Ehpad luxueux ou la chambre est à 4000€ par mois et se fait un peu de gratte en faisant des ménages.

Elle n'a rien d'une petite chose mièvre vu qu'elle ressemble plutôt à Jeen Gavin mais en blond avec des cheveux longs. Elle est rapide et efficace et si elle n'enverra jamais de sonde sur mars, ce qu'elle sait faire, elle le fait vite et bien et se montre digne de confiance. Je ne sais même plus comment je la connais, sans doute une rencontre dans un café, mais toujours-est-il qu'on se tutoie, qu'on se fait la bise et que si je la croise, on papote et même que si l'on est prêt d'un rade, je lui offre un café de bon coeur. elle a toujours des tas de trucs à raconter.

Et croyez moi, elle m'ena paré des vieux en ephad, de la manière dont ils sont traités. Oh pas par la résidence d'accueil qui a tout intéret à les conserver le plus longtemps possible mais par leurs proches. Comme elle me l'expliquait, même dans son établissement de luxe, les visites restent rares, on vient à l'anniversaire et à Noël et une fois de temps à autre mais dans les faits, on s'impatiente surtout parce qu'à 4000€ par mois, on voit l'héritage fondre au soleil. Papa et maman ils sont bien gentils mais ils coûtent vraiment cher.

Le pire qu'elle m'ait raconté c'est l’histoire dune femme médecin qui, alors que sa mère était proche de la fin n'a pas voulu renoncer à ses vacances, chargeant C de faire au mieux en cas de problèmes. Mais des histoires plus ou moins semblables, C en a à la pelle. Dans les faits, pour de nombreux vieillards dont elle s'occupe, elle reste l'unique visite, l'unique personne avec qui ils peuvent encore bavarder en attendant la mort.

Alors quand j'entends ces salauds d'élus ou de journalistes nous dire, des sanglots plein la voix, qu'il ne faut pas confiner nos aînés, ça me fait doucement rigoler. Sans doute que ces "boomers" nés jute après guerre, sentant que cela sera bientôt leur tour de croupir dans un mouroir aimeraient bien qu'on les traite mieux qu'ils n'ont traité leurs propres parents.

Saletés de soixante-huitards ! Confinons-les et rouvrons les bars et les restaus !

Bienvenue chez les dingues !

 


Mes chers patients se satisfaisant de skype, je ne suis plus à mon cabinet que le jeudi. Les lieux de convivialité, comme on dit aujourd’hui, cafés et restaurants, étant fermés, il ne m'est plus possible de m'adonner au cafing, mon sport préféré. Mais restant extrêmement sociable, je continue à voir du monde. 

Je déteste déjeuner. Quand je suis seul, je me roule en boule et je ne mange pas et si ça persiste, j'ai le poil terne et je perds du poids. Fort heureusement, malgré les conditions difficiles que nous traversons, il se trouve toujours quelqu'un pour partager ce que je nomme maintenant mon "déjeuner de clodo". Eh oui, tout étant fermé, les seul endroits restants accessible restent les bancs publics.

J'ai mon banc à moi, juste en face de a porte de l'immeuble où j'officie.Il faut dire que personne ne s'y assied jamais parce qu'il est coincé entre les parkings à vélos que cette folle d'Hidago a fait installer un peu partout. Il est toujours libre et accueillant bien que le bois un peu dur finisse par faire mal au cul. Je me suis dit que je devrais m'équiper d'un petit coussin.

Ce jeudi, nous étions trois à ce déjeuner de clodo. Il y avait L'ami des stars, un ancien patient qui connait tout le monde et Jerry, un gars très sympa de tweeter et puis moi. Comme on n'est pas des avares, on avait jeté notre dévolu sur le menu à 10,50€ proposé par la boulangerie d'en face consistant en un sandwich, une tartelette et une boisson.

On devisait de manière fort sympathique en regardant passer les zombies masqués lorsqu'une fois ce pantagruélique déjeuner fini, j'ai proposé d'offrir le café. Je suis comme ça, je suis un prince, au diable l'avarice !

De retour sur notre banc favori, on s'est dit que c'était le moment de se fumer une petite clope avec le café, enfin sauf Jerry, vu qu'il ne fume pas. Clope au bec et gobelet de café en main, nous continuions a bavarder lorsqu'un quidam chapeauté et muni d'un masque FFP2, vous savez les gros masques en bec de canard, passant près de nous, nous lance un regard noir et remue sa tété en signe de dénégation. Manifestement, quelque chose dans notre attitude le choquait, sans doute, le fait que malgré les mesures liberticides, nous nous obstinions à arracher à cette période folle un peu de chaleur humaine.

L'ami des stars demande alors à ce malotru quel est le problème et ce dernier, se retournant nous lance : j'ai été réanimateur messieurs et laissez-moi vous dire que vous faites n'importe quoi ! J'ai évidemment lâché l'affaire bien qu'au fond de moi, j'aurais bien eu envie de lui dire "d'aller se faire enculer bien profond". L'ami des stars aurait bien aimé en découdre mais je l'ai retenu, lui expliquant que cela ne servait à rien.

Comme il me l'expliqua : "tu te rends compte que j'ai soixante-deux ans et que j'ai passé l'âge qu'un inconnu me tance comme un garnement et me fasse des leçons de morale". Il m'a ensuite demandé comment j'avais pu rester si calme face à cette incroyable agression. Il trouvait l’attitude de ce type tellement odieuse que cela suffirait à lui faire passer une mauvaise journée. Je lui ai alors expliqué que cela ne servait à rien d'avoir lu Sénèque, Cicéron et Marc-Aurèle si c'était pour ne jamais tenter d'appliquer leur philosophie ; parfois il faut rester stoïque. 

J'ai ensuite rajouté qu'en tant que psy j'étais plutôt fasciné par ce type de comportements parce que l'époque révèle vraiment ce qu'il y a de pire chez les individus, qu'ils soient délateurs ou donneurs de leçons. 

Alors c'est vrai que tout au fond de moi, j'ai eu envie de d'insulter ce type et peut-être même de le gifler très violemment de manière à ce qu'ils se souviennent qu'en faisant la morale à des inconnus, on prend des risques. Mais à quoi bon ?

Combien de fois ai-je dit  des patients confrontés à certaines situations : "si vous avez décidé de débarrasser le monde de la connerie, levez vous très tôt, couchez vous très tard et vivez très longtemps et encore !".

J'ai décidé d'appliquer les principes que je vante, voilà tout.


11 janvier, 2021

La stratégie de la paire de claques libératrice !


 Ce n'est un secret pour personne, l'essentiel de ma clientèle va mal. Globalement, aucun n'a peur du Covid19, tout le monde s'en fout. En tant qu'entraineur de chevaux de course, je m'honore d'avoir une clientèle redoutablement intelligente et je remercie Dieu chaque jour qui fait qu'ils puissent m'honorer de leur confiance. Et là, croyez moi je ne déconne pas.

Ce qui les fait souffrir, c'est l'absence de visibilité, le fait d'être soumis aux caprices autoritaires d'un gouvernement qui tel un adolescent fou et tyrannique décide du jour au lendemain de vous enfermer chez vous, quitte à changer en cours de route les règles. Une fois, ce sera le nombre de morts, le lendemain, les admissions en réanimation, et le jour d'après, le nombre de contamination. C'est une vraie souffrance psychologique, une torture mentale d'une cruauté inouïe !

Contre cela, je ne peux pas grand chose, je subis moi aussi cette folie sanitaire ! Mes observations ou les nombreux témoignages que je recueille, ont beau contredire ce que me disent le gouvernements ou les médecins tarés des plateaux TV, je n'y peux rien, je n'ai pas mon mot à dire. La seule chose que je puisse faire, c'est de résister passivement en conservant un maximum d'activités sociales. De tout manière, si l'on me coupe des autres, on me retrouvera pendu, c'est une certitude. Il parait que c'est à cause de ma Vénus en Verseau et de mon amour du genre humain, c'est ma copine Agnès, vachement calée en astrologie, qui me l'avait expliqué en 1993 !

Mais je suis comme tout le monde et je ne vais pas raconter la messe, je ne me vois pas dire à quelqu'un en souffrance : mais ta gueule, c'est pour ton bien qu'on t'enferme, qu'on t'empêche de faire la bise à tes parents et de bosser, la vie est belle, cesse de te plaindre ! N'y croyant pas moi-même, je ne me voyais pas vendre la chose à mes chers patients.

J'ai donc cherché une stratégie alternative parce qu'étant payé, il faut bien que je trouve un truc. Si c'est pour dire à quelqu'un qu'il souffre, que je comprends et que moi aussi, autant changer de boulot et monter une entreprise de pompes funèbres ! J'ai donc imaginé la "stratégie de la paire de claques" parce que chacun sait que la violence est un exutoire efficace. Quand on sent que la pression monte, autant gifler autrui que de se pendre non ? 

C'est ainsi que le premier à avoir bénéficié de ma trouvaille fut mon Marquis du Mardi. Alors qu'au cours d'une séance je le trouvais dans un sale état, je lui proposai donc d'ouvrir un compte tweeter dont il se servirait en cas d'urgence.

Dès qu'il sentirait que son moral vacille, que sa vision du monde se teinte de gris, hop, on se connecte à tweeter et hop, on se trouve un militant LREM ou un médecin taré, un de ces Diafoirus qui n'a jamais publié un papier scientifique mais se prend pour un Nobel et on le gifle ! Ça détend, lui expliquais-je, ça permet de faire passer sa colère sur quelqu'un, ça évite la dépression, la picole, la violence sur son chien et sur sa femme ! C'est une mesure sanitaire  salutaire qui ne coute rien. Pas besoin d'AMM !

Bien sur, on fait cela dans les le strict respect de la loi du 29 juillet 1881, régissant la presse, on n'insulte jamais, on ne menace jamais, on ne prend pas le risque de se retrouver convoqué au commissariat pour je ne sais quelle raison crapuleuse, on se comporte en gentilhomme. Non justement, puisque Dieu, dans sa grande sagesse, nous a accordé la grâce de bénéficier de l'esprit de finesse, on s'en sert, tel un matador qui après une superbe véronique, planterait une banderille dans le cou du taureau furieux et idiot !

En général quand votre interlocuteur idiot vous explique "qu'on verra bien quand tu seras intubé dans uen chambre de réanimation" ou vous traite de "connard", vous avez gagné, il est à cours d'arguments, touché-coulé. Vous aurez alors la maigre satisfaction d'avoir énervé quelqu'un encore plus que vous ne l'étiez et c'est très salutaire pour la psyché. D'ailleurs ça a bien marché pour le Marquis du Mardi qui, ayant pratiqué la stratégie de la paire de claques, s'en est trouvé mieux. Il a arrêté mais sait depuis "qu'en cas d'urgence, brisez la glace", on se connecte et on va gifler un demi-habile.

Il existe évidemment d'autres stratégies comme la pratique d'un sport ou la méditation mais chacun sait que le sport n'est pas trop mon truc et que méditer me fera vite chier. Si je privilégie la stratégie de la paire de claques c'est à cause de mon ascendant bélier et aussi du fait que j'aie un carré mars-soleil qui prédispose à la violence, ça aussi c'est ma copine Agnès, redoutable astrologue qui me l'avait explique. Bref, je suis esclave de mes gènes et c'est pas toujours facile !

Quoiqu'il en soit, adoptez ce qui vous convient le mieux, ne vous laissez pas faire, résistez et gardez le moral. On finira par rire de cette époque merdique. Je fais partie des pessimistes optimistes.

Et souvenez vous, quelles que soient les ruses du diable, Dieu gagne toujours et il est avec nous !

Ai-je été malade ?

 

Jeudi dernier, je recevais une élève infirmière extrêmement brillante, une jeune femme qui aurait pu faire médecin sans problème si l'on n'avait pas définitivement fermé la voie aux littéraires en faisant croire que la médecine était une science.

Comme, elle effectue un stage dans une unité Covid d'un hôpital quelconque, on a parlé de ça. Elle m'a expliqué que quelques vieux calanchaient mais qu'un tas s'en sortait aussi. Ce n'est pas non plus l'hécatombe. D'ailleurs, moi qui suis allé deux fois à des obsèques courant décembre dans de très grands cimetières, à chaque fois, il n'y avait pas d'autres inhumations.

Et comme elle connait mieux le bouzin que moi, on a parlé de symptômes. C'est rigolo pare qu'avec le Covid19, tout est devenu Covid19. Bientôt, pour faire médecine, ça prendra une semaine puisqu'à part la symptomatologie du Covid19, on n'aura plus besoin d'apprendre autre chose. J'ai mal au dents, Covid ! J'ai des cors aux pieds, Covid !

Mon camarade GCM qui est encore pls facétieux que moi, suggérait d'ailleurs pour faire baisser le taux de contamination de faire croire que le Covid19 serait responsable de l'apparition d'un micro-pénis. Gageons qu'avec une telle information, la plupart des hommes expliqueraient qu'en fait, ce n'était qu'un rhume !

Toujours est-il que la petit m'expliqua qu'en fait de symptômes, la plupart du temps, ceux-ci se bornaient à la goutte au nez, de la fatigue et un essoufflement ! Mais Sacrebleu, lui dis-je alors, il me semble avoir ressenti tout cela début octobre ! Elle me répondit derechef que j'avais pu être contaminé et sérieusement me demanda si je m'étais fait tester. Ce à quoi je répondis que non parce que je déteste faire la queue et que l'idée de me mettre un coton tige dans le nez ne me plaisait pas.

Et qu'au-delà de tout cela, je suis un grand hypocondriaque persuadé que toute pathologie nécessitant plus qu'un Doliprane entrainera ma mort ! Alors si j'ai un petit truc, je n'y pense pas, ça calme mes angoisses. Si on me dit que ce n'est qu'un rhume je vais vivre normalement mais si on m'annonce Covid19, alors même que les symptômes sont ténus et légers, je me connais, je vais angoisser, je vais faire chier ma femme en lui parlant de mes dernières volontés et me préparer à quitter cette vallée de larmes.

Ma petite élève infirmière m'a alors dit, que bien qu'elle ne puisse l'assurer évidemment, j'avais pu être contaminé par le Covid19, que c'était fort probable.

Vrai ou pas, je n'en sais rien mais saches d'ores et déjà que c'est un survivant qui vous écrit. Depuis d'ailleurs,j'ai le regard sombre et lointaine de ceux qui savent, de ceux qui sont allés là où aucun humain ne voudrait aller !

Stratégie vaccinale !

 

C'est rigolo ce que l'on vit avec la fameuse stratégie vaccinal parce que ça me rappelle ce que j'avais déjà vécu avec le H1N1 en 2010. Dix ans déjà ! 

C'était à peu près pareil; on nous prévenait qu'on allait tous mourir et un de mes potes médecin généraliste m'avait montré une sorte de plan départemental dans lequel il était sensé être réquisitionné  pour intégrer un machin ou revêtu d'un scaphandre il aurait tenté d'apaiser les souffrances des mourants. N'importe qui connaissant l'état de délabrement de notre pays aurait ri de ces précautions, sachant que passer du plan à la réalisation aurait été impossible. Il aurait forcément manqué un truc ou un autre !

Cette année là, on était partis aux USA avec le Gringeot. C'était en mai et il y avait fêté ses cinquante ans même que je trouvais cela super vieux alors que demain j'en aurais moi-même cinquante-quatre. Je ne lui avis pas dit parce que le Gringeot est super fort et qu'il faisait un peu peur.

On avait passé un super séjour aux States et on n'avait même pas eu peur sauf une fois dans un bus dans lequel une vieille s'était mise à toucher, cracher et éructer. On avait collé nos écharpes devant notre bouche : courageux mais pas téméraires !

De retour en France dans un Boeing moisi de Continental Airlines qui nous ramenait dans notre belle Europe civilisée, on nous avait distribué des papelards où il fallait mettre nos noms, nos numéros de siège et tout un tas d'autres renseignements pourris mais aussi le nom de la personne que l'on devait prévenir au cas ou l'on mourrait du H1N1. 

Comme le Gringeot et moi savions à quoi nous en tenir, on avait rempli ça comme des gorets parce qu'on n'en avait rien à foutre, sachant par avance que ces "précieux documents" finiraient sans doute oubliés sur un coin de bureau puis à la poubelle ! Je me souviens que pour la personne à prévenir en cas d'urgence, le Gringeot avait mis "moi-même", estimant qu'en tant qu'adulte il n'avait plus besoin de sa maman, tandis que j'avais écrit facétieusement Mickey.

Juste à coté de nous, dans la rangée, étaient assise deux ravissantes américaines que le Gringeot avait remarqué parce qu'à l'époque il portait encore beau et qu'il était très "chaud de la bite" (désolé mais je balance). L'une d'elle avait alors demandé au Gringeot de l'aider à remplir sa fiche de renseignements H1N1 et fort courtoisement, on lui avait refilé les nôtres pour qu'elle voie comment il fallait faire. 

En lisant que j'avais mis Mickey, elle avait failli s'étrangler en me disant d'un air ahuri : but it's for french government ! Pour une américaine, un document émanant du gouvernement devait être aussi sacré que la bible alors que pour nous, on en avait rien à branler parce que justement on sait à quoi s'en tenir avec nos "french governements". La blondinette avait du nous prendre pour des gauchistes patentés ! 

Et arriva ce qui devait arriver. Une fois parvenus à Roissy-CDG qui est un laid aéroport très sale, nous avions poireauté devant une porte fermée car elle était en panne. Le temps qu'un mec de l'entretien vienne nous secourir, j'avais noté qu'un clampin portant un badge Roissy-CDG était parmi nous, portant les précieuses fiches de renseignements. 

Mais au moment ou nous étions enfin libéré afin d'aller chercher nos bagages, je m'étais aperçu que ledit clampin, sans doute lassé de porter les trois-cents fiches de renseignements à bout de bras, les avait tout simplement posé par terre où il les avait oubliées. C'était moi, héroïque, qui les avait ramassées en lui disant qu'il oubliait sans doute quelque chose. Sans doute que si je n'avais pas été là, le tas de fiches aurait fini à la poubelle.

De toute manière, je suis sur que quelque soit le circuit d'information qui ait été choisi, ces fiches ont fini égarées, détruites ou oubliées quelque part. Tout ça parce qu'on est en France, un pays où l'on est accablés d'impôts et de taxes diverses en échange de services merdiques dont personne ne voudrait s'ils étaient privés.

Alors nanti de cette expérience, plus de quelques autres, je souhaite bonne chance à la stratégie vaccinale française. Ce sera évidemment merdique et foireux. Et qu'on cesse de dire que c'est de la faute du bon peuple ou des "anti-vaccins" parce qu'un escalier ça se balaye par le haut !