Transfert et contre-transfert !
Et puis, d’abord, et-ce que ce texte est bien de lui, où l’a-t-il lui aussi honteusement pompé dans un livre ou un autre site ? En fait, je suis persuadé que ce type n’est pas un confrère mais un mec qui a fait six mois d’analyse et se passionne pour la psycho voire même un mec qui se dit qu’il devrait faire une analyse mais n’a pas encore commencé. Voire un mec qui a lu sagement le guide Marabout de la psychanalyse ou même que des bouts de ce guide puis qui recrache ce qu'il en a retenu sur le web simplement pour satisfaire son gros ego en ayant une page bien à lui ! Bref, ce mec c'est n'importe quoi !
Parce ce qu’il écrivait n’avait ni queue ni tête finalement. C’était confus et brouillon. Tout y était mais pas dans le bon sens ni le bon ordre. Heureusement que je suis passé par là. Pour la peine, je ne citerai pas son site, ça lui apprendra à écrire de la daube et à me filer autant de boulot. Je ne lui dis pas merci ! Il m’a filé les ingrédients me permettant de ne rien oublier mais la recette c’est moi qui la réalise ! Par contre, je me permets de citer Wikipedia, que vous pourrez éventuellement consulter. Donc, voilà mon texte magistral :
D’abord une petite photo pour détendre l’atmosphère !
Il s'agit dans la cure psychanalytique de la projection par l'analysé, du contenu de son inconscient sur la personne du psychanalyste qui lui apparaît alors dotée de qualités bien différentes de la réalité. C'est par l'analyse de ces projections que le processus analytique va aboutir, au fil du temps, à une prise de conscience progressive des problématiques auxquelles l'analysant est confronté.
Le transfert est un phénomène qui se produit dans toutes les relations que nous entretenons avec la plupart des gens qui nous entourent. Nous avons cette tendance à projeter une image ou un conflit inconscients sur les gens.
Dans une relation psychothérapeutique, le thérapeute, dispose d’une forme d’autorité emprunte de bienveillance et sera souvent l’objet d’un transfert intense de la part du client. Ce dernier projettera alors, plus ou moins inconsciemment, la représentation imagée d’un parent aimant et de ce fait pourra alors revivre des relents de son complexe d’Œdipe. . Il ressentira habituellement un « amour » plus ou moins fort pour le thérapeute. Ceci est normal et sera résolu dans le cours normal de la thérapie. C’est pour cela que Freud appelait ce phénomène « transfert amoureux ».
Dans des cas moins fréquents. Ce transfert prendra la forme d’une haine ou d’un dépit parce que la représentation projetée sur la personne du thérapeute, pour des raisons hors de tout contrôle, correspondra à une personne ,un parent ou autre, dont l’impact fut déplorable durant l’enfance du patient.
Dans les deux cas, l’apparence du thérapeute, ses manières, sa façon de s’exprimer, ou la façon dont on l’imaginera si (comme dans le cas de ce superbe blog par exemple) il n’y a que l’écrit, détermineront la direction prise par le transfert et son intensité. Le sexe du client et celui du thérapeute peuvent, évidemment, y jouer un grand rôle. Et chose évidente, le cabinet, tant sa localisation que la manière dont il est aménagé, joueront aussi un grand rôle.La photo du marcassin n'a aucune relation avec le présent paragraphe, elle n'est là que pour égayer le texte que je trouvais un peu austère.
Habituellement, pour avoir les meilleurs résultats, il faut qu’il y ait un transfert et qu’il soit positif. Autrement, le thérapeute serait bien avisé de référer le client à un autre thérapeute. Ou alors le thérapeute pourra expliquer à son patient qu’il n’est pas encore prêt (cf. mon post magistral ci-dessous intitulé Tête à claques).
Le thérapeute réagit alors par rapport à son histoire personnelle et cesse d’accompagner son patient sur l’histoire qui est la sienne. C’est ce qui justifie une supervision du thérapeute par un confrère qui va l’aider à recentrer
Le contre transfert est, évidemment, la réaction inévitable du thérapeute envers le transfert du client ou envers le client. Ici aussi, il est préférable qu’il soit positif. Mais le thérapeute est la seule personne qui doit gérer cette dynamique appelée transfert / contre transfert. Plus il est compétent et mature (comme moi par exemple) et plus il saura gérer le transfert d’une façon utile de façon à améliorer la qualité de la thérapie; et non pas la ralentir ou contrecarrer sons cours normal. Il y aura toujours la personne charmante et séduisante qui démontrera des signes de « transfert amoureux » intenses, et les bons psychothérapeutes compétents; ceux qui ont résolus leur propres problèmes psychologiques en thérapie eux-mêmes, surmonteront facilement une tentation possible, ou ne tomberons tout simplement pas en tentation (comme moi bien entendu).
Là, je cite l’auteur in extenso, qui dans sa maladresse touchante, pointe cependant du doigt quelque chose de capital dans notre formation :
"Ceci est une question très sérieuse que nul psychiatre, psychologue ou toute autre sorte de thérapeute ne pourront surmonter PAR EUX-MÊMES S’ILS N’ONT PAS CONSULTÉ ET RESOLUS LEUR PROBLÈMES EN PSYCHOTHÉRAPIE, MÊME SI LES PSYCHIATRES ET PSYCHOLOGUES SONT TRÈS AU FAITS DE CETTE QUESTION; IL NE SUFFIT TOUT SIMPLEMENT PAS DE SAVOIR"(Je ne veux pas être méchant mais vous noterez au passage que ce mec écrit comme un goret !)
Effectivement, comme je ne cesse de le répéter, la formation est nécesaire mais jamais suffisante, n'en déplaise à Monsieur Accoyer qui veut réglementer la profession. Au-delà de la stricte connaissance de la psychopathologie, souvenons-nous qu'une thérapie est d'abord une realtion que deux personnes vont nouer. Le savoir-faire est important mais le savoir-être l'est tout autant. Un psy n'étant pas en mesure de sonder tant le transfert que le contre-transfert, ne sera jamais un bon psy. au mieux, c'est un ingénieur en relations humaines, au pire il risquera de faire des dégât en plaquant sur son(sa) patient(e) ses problèmes non résolus.
Par exemple, si le psy est petit et laid et mauvais de surcroit et, qu'il reçoit une superbe patiente, il sera tenté de la séduire inconsciemment et ça c'est mal !!! Dès lors sa manière d'être sera influencé par ce désir inconscient.
En TCC, il ne s'agit pas tant de remettre en cause le transfert et le contre-transfert ou d'en contredire l'existence que de l'évacuer. Le transfert sera simplement découragé afin d'obtenir du patietn uen véritable alliance. Comme dans le modèle d'apprentissage vicariant de Bandura, on tentera de faire comprendre au patient, que nous ne possédons aps de talents ou de savoir secrets ou cachés afin de réduire la distance qu'il serait tenté de mettre delui-même dans la relation. Pour BANDURA, l'expérience vicariante, c'est à dire l'opportunité de pouvoir observer un individu similaire à soi-même exécuter une activité donnée, constitue une source d'information importante influençant la perception d'auto-efficacité. Cette expérience vicariante vaut pour les adultes comme pour les enfants, dans le domaine professionnel comme dans le domaine scolaire, voire dans bien d'autres domaines, y compris médical.(En médaillon, la tronche de Bandura, un psy réellement génial !)
Toute chose égale par ailleurs, je n'ignore pas que dans la relation, il restera le psy et le patient mais il est nécessaire de réduire cette distance afin de créer une véritable alliance, base d'une TCC réussie.
Et toc ! Encore un merveilleux post ! Et pour finir un gag mortel !